Alors voilà mon Annexe, hélas pour manque de temps je ne peux pour le moment que vous fournir la première moitié L'autre moitié viendra ce week-end « Je t'attendais Lara, tu possèdes ce qui m'intéresse.
- Comme toujours. Vous n'avez jamais su comment garder quelque chose. Tout vous file entre les mains.
- Et toi Lara ? Combien de fois a tu étais obligée de changer de vie ? Pourquoi te sens tu obligée d'être accompagnée d'une bande de gamin boutonneux ?
- Ils ont quand même tué votre fils. »
Natla prit le poignard sur l'autel, et s'approcha de Lara. Sans que personne ne le sente venir, elle planta le couteau dans le coeur de Lucien.Je tombe à genoux, la douleur est sourde, supportable. Je sens que la fin arrive. Tout me semble ralenti autour de moi. Mon esprit ne focalise plus que sur moi, la dague et mes dernières pensées. Ceux autours de moi bougent lentement, les bruits sont sourds, comme si je m'étais retrouvé sous l'eau. Le sang coule, chaud, le long de ma poitrine. Mes dernières secondes passent, mes dernières secondes qui durent des heures. « CELA FAIT SOUVENT CET EFFET » La voix avait retenti, comme si l'on jetait des blocs de pierre sur du marbre. Elle arrive directement dans la tête, sans visiblement passer par les oreilles. Je le vois du coin de l'œil, astiquer sa faux, tellement fine que la lame en est presque transparente, seul le fil de la lame est bleuté. Subitement La Mort se lève, et, d'un ample mouvement, il passe la lame à travers mon corps.
« Voila qui, justement, venge sa mort.
- Lucien ! »
Mathieu voulu attaquer Natla Mon corps physique tombe à terre, moi je me lève, fantomatique. Autour de moi tout passe en niveaux de gris, tout devient flou, il me regarde. Je vois la forme de Mathieu s'estomper en se jetant sur Natla, recevoir la mort lui aussi.
« JE NE VOUS COMPRENDRAIS JAMAIS ....
- Vous n'êtes qu'une entité anthropomorphique, il faut être humain pour comprendre ce genre de réactions.
- OUI.
- Pourquoi en fantôme ?
- PARCE QUE C'EST CE QUE VOUS PENSEZ TOUS DEVENIR APRES VOTRE MORT. MAIS DIS MOI ... CETTE RÉACTION N'EST PAS CE QUE VOUS NOMMEZ L'AMOUR ?
- Si ... mais il ne m'aime pas.
- OUI JE LE SAIS, CE N'EST QU'UNE IDÉE DU ROI POURPRE.
- Vous aussi vous le connaissez ?
- JE SUIS LA MORT, JE SAIS TOUT. ET SURTOUT, J'AI PARLE AUX CONTRÔLEURS DE LA RÉALITÉ.
- Oui c'est vrai. Donc vous devez savoir que cette réaction n'est qu'un pur fantasme de celui-ci ... Il aime bien tous nous manipuler, c'est son but et sa vie. Mais pour Mathieu, il vient de mourir là non ? Vous ... ?
- J'AI MES MOYENS DE PARTAGER LE TRAVAIL.
- Ah bon ...
- J'AIME TA VISION DE L'APRÈS-MORT. » Je regarde autour de nous deux. Nous sommes dans un désert plat, immense, sans fin, un désert de sable argenté, un ciel sans étoiles et sans lune. Une légère brise froide passait sur mon visage.
« Vous trouvez ça bien ?
- FINALEMENT NON, C'EST ASSEZ BANAL ... J'AI QUAND MÊME VU MIEUX.
- Comme ?
- LES VALKYRIES QUI CHANTAIENT ÉTAIENT AMUSANTES, MAIS C'EST D'UN AUTRE AGE ...
- Oui, c'est d'un autre âge ... et maintenant on fait quoi ? Je suppose qu'on ne va pas discuter pour l'éternité.
- NON, MAINTENANT C'EST A TOI DE VOIR OU TU VEUX ALLER. ON VA LA OU L'ON AVAIT FOI DE SON VIVANT.
- C'est à dire ?
- CEUX QUI CROIENT ALLER AU PARADIS VONT PARADIS, CEUX QUI AVAIENT FOI EN UN FESTIN ÉTERNEL DANS UN CHÂTEAU AVEC DES DIEUX Y VIVENT, ENTOURES DE FEMMES...
- Vous avez un faible pour les Valkyries vous, non ?
- NON, SIMPLES RAPPORTS ENTRE COLLÈGUES.
- C'est cela oui...
- JE SUIS TECHNIQUEMENT INCAPABLE - D'AVOIR UN FAIBLE -
- Oui c'est vrai ... c'est une histoire de glandes ...
- OUI ET J'EN SUIS PAUVRE.
- Les os ça a aussi son charme ...
- C'EST CELA OUI...
- Mais alors, si j'ai bien compris ce que vous aviez dit ... si un bon pensait fermement aller en enfer ... même en ayant eu une bonne vie ... il va en enfer. Et un mauvais qui croit au paradis, il y va ?
- VOILA C'EST EXACTEMENT ÇA. MOI MÊME JE N'EXISTE QUE PARCE QUE DES MILLIARDS DE GENS CROIENT ME VOIR A LEUR MORT.
- C'est cruel...
- JE NE SUIS PAS CRUEL, VOUS VOUS L'ÊTES AVEC VOUS MÊME.
- Oui ... mais vous tuez des gens et ils se retrouvent ....
- NON JE NE TUE PAS. JE NE FAIS QUE ASSURER LE PASSAGE DE LA VIE A LA MORT. LES HUMAINS SE CHARGENT EUX MÊMES DE SE TUER ENTRE EUX. MOI JE N'ASSURE QU'UNE BONNE TRANSITION. IMAGINE QUE L'ON TE TUE, QUE TU MEURS ...
- Oui ça va, je n'ai pas trop de mal à m'imaginer ça ...
- ... LAISSE MOI FINIR ... DONC QUE TU MEURS, MAIS QUE TU RESTES EN VIE. CE SERAIT ASSEZ BALO NON ? IL Y AURAIT - UN BEAU bo**** DANS LA RÉALITÉ.
- Oui ... mais et si je n'ai foi en rien ?
- LE PROBLÈME EST LA, TU AURAIS DÉJÀ DU T'ÉVAPORER ET ALLER AU LIEU DE TES CROYANCES. MAIS TU AS L'AIR ENCORE TROP ATTACHE A LA VIE TERRESTRE.
- Oui ! Je ne compte pas partir comme ça ... je sais qui est le roi pourpre.
- HEUREUX POUR TOI ... ALORS DIT MOI MON PETIT, EN QUOI A TU FOIS.
- Je crois que je ne suis pas mort.
- PARDON ? TU N'AS PAS LE DROIT DE FAIRE ÇA ...
- Oh que si ! J'ai une foi profonde à la non-mort.
- TU N'AS PAS LE DROIT !
- Il y a un revers à la médaille avec cette technique, avouez !
- VOUS AVEZ LE DROIT D'AVOIR FOI EN LA RÉINCARNATION, AU MOIS UN TIERS DE MES – CLIENTS – FINISSENT COMME CELA.
- Non, pas en la réincarnation, je ne suis pas mort, j'en suis intimement persuadé.
- TU NE PEUX PAS, TU AVAIS FORCEMENT FOI EN AUTRE CHOSE AVANT DE MOURIR, JE POURRAIS LE LIRE DANS TON ESPRIT.
- Non vous ne pouvez pas. Teslo m'a appris à le verrouiller.
- VOUS AVIEZ PRÉVU CECI ?
- Oui, il était évident que nous allions mourir avant la fin.
- SOIT ... TU AS GAGNÉ ...
- Oh, un dernier détail ... je aussi foi au fait que Heyfa et Mathieu on toujours cru se retrouver avec moi après leur mort. Et je vais me retrouver là où tout à commencé, où tout s'est produit, où tout finira.
- QUOI ???
- Vous m'avez bien compris.
- JE HAIS LES HUMAINS QUI OPPOSENT UNE RÉSISTANCE...
- Je n'oppose pas de résistance, je vous expose ma foi !
- OUI ... POUR MOURIR POUR DE BON VOUS N'AUREZ QUE A M'APPELER... » Je le vois partir et monter sur son cheval blanc, nommé Bigadin. Quel beau nom pour le cheval de la Mort. Il impose un réel respect et une terreur phénoménale ... Bigadin ...
« Dernière question.
- OUI ?
- Pourquoi prendre un cheval blanc, vivant ?
- J'EN AI EU MARRE DES SQUELETTES DE CHEVAUX.
- Pourquoi ?
- ILS PERDAIENT TOUJOURS DES BOUTS EN COURS DE ROUTE... ILS FALLAIT TOUJOURS LES RAFISTOLER AVEC DU FIL DE FER.
- Oooh ... au revoir ... » Il part, Bigadin galope, arrachant des étincelles bleutées au sable, il monte comme si il galopait sur une pente ascendante invisible. Ainsi disparu La Mort. Je n'ai plus qu'à me concentrer avec exactitude sur mon choix. Il faut que je me souvienne exactement de ce que j'avais découvert dans la bibliothèque. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer. Je sens des courants le long de mon corps, comme si j'étais dans l'eau, mais là se sont des courant de réalité, qui se déforme. J'entends des milliards de crissements et un bruit sourd, je me sais arrivé, j'ouvre les yeux. Me voilà dans le seul et unique Underworld, là où tout se fait. Je n'ai plus qu'à attendre les deux autres. Je tente de reprendre vaguement le contrôle de mes organes vitaux. Être mort-vivant a un avantage, nous n'avons plus à nous soucier de faire battre notre cœur, de respirer, mais il vaut mieux nous forcer si on ne veut pas pourrir trop vite et garder un semblant de dignité. Un «WHOOOUUUF» dans mon dos me signal la présence des deux autres.
«Bonjour vous deux et bienvenue en Underworld, le seul et l'unique !
- Où sommes nous ?
- Il vient de le dire Heyfa ...
- Mais ! On est vivants alors !
- Non, nous sommes tous les trois morts.
- Mais alors pourquoi, toi, moi et Heyfa, continuons de vivre ?
- Non, nous ne vivons plus à proprement parler, mais nous pourrons surement retrouver tout notre aspect vital très bientôt si mon plan fonctionne...
- Quel plan ?
- Vous verrez bien assez tôt.
- Ce lieu est étrange ...
- Pas tellement, il est banal, il y a juste un petit détail amusant. » En effet, nous sommes dans une gigantesque grotte, sur une île. La grotte ne semble pas avoir d'autres limites que le sol et le plafond, mais la vue est relativement masquée par d'énormes stalactites qui tombent du plafonds, et les stalagmites qui montent les rejoindre. Là où nous nous trouvons, nous somme au cœur de l'Underworld, en son centre «géographique» exact. Les stalagmites fusent de partout sur notre île, plus hautes que nous, très dense, le tout très humide. Je commence à essayer de me frayer un passage pour me dégager de ce «champs» et les deux autres me suivent, tant bien que mal. Les stalagmites sont si serrées que nous devons nous contorsionner pour passer, nous retrouvant dans des positions assez cocasses ... surtout que les pics sont très glissants. Je vois Heyfa glisser, se retrouver la tête en bas, c'est amusant, même si vu son visage pointé vers le plafond quand elle tente de se relever, ça a l'air moins marrant. Je jette aussi un coup d'œil en l'air, les pointes des stalactites sont vraiment TRÈS acérées ... et avec les secousses terrestres qui se font sentir toutes les trois minutes, il n'y a rien de bien rassurant. Mathieu observe avec attention ceci, il devait se dire que la lueur orangée ambiante, à travers les pointes, et Heyfa dans des positions étranges, devrait faire une excellente photo.
J'arrive enfin au bout, avec mes bras je pousse pour essayer de me dégager de l'étreinte mortelle des colonnes rocheuses. Je vais aider Heyfa en la tirant, et du même coups Mathieu qui s'accroche à son bras opposé. Nous nous retrouvons au bord de l'ile et nous pouvons pleinement admirer le paysage.
Comme je l'ai remarqué juste avant, nous sommes sur une ile, une surface rocheuse au milieu d'un océan de lave. La chaleur est suffocante ... non en fait elle ne l'ai pas, je vois Heyfa froncer les sourcils, elle doit commencer à se douter de quelque chose ... Il y a une infinité d'autres iles tout autour de nous, toutes sont reliées par de petits pont pierreux branlants ou des blocs escaladables, mais certaines restent indépendantes. D'autres stalactites et mites fusent un peu partout, au dessus de certaines stalagmites se trouvent d'autres iles. En fait nous sommes dans un énorme complexe d'iles, à l'architecture à donner mal au crâne, elles ne sont pas toutes au même niveau, sont reliées plus ou moins aléatoirement, certaines grosses, d'autres petites, tout part dans tous les sens. Des lacs de lave se trouvent sur certaines, donnant lieu à des cascades d'unes aux autres, et d'autres gigantesques qui tombent directement du plafond, et surtout, voilà un des deux détails amusant, à propos du plafond, lui aussi c'est un océan de lave avec des iles à l'envers, des colonnes de laves descendantes ou montantes se jetant d'un océan dans l'autre, provoquant un grondement sourd. De quoi devenir fou, mais ceci est encore trop banal, trop correct, il en faut plus pour devenir fou ! Alors celui qui a créé ce lieu a visiblement décidé de mettre un petit bureau sur chaque ile. Un petit bureau sur lequel se trouve un sous-mains, sur lequel se trouve un gigantesque rouleau de papier, tellement grand qu'il en tombe au sol et s'enroule sur lui même, et sur cette feuille se trouve une plume, cette plume est pourpre, très belle, et elle écrit toute seule sur la feuille. Maintenant nous pouvons officielement nous sentir fou.
Soudainement Heyfa nous fait la remarque qu'elle en a le souffle coupé et que, en parlant de souffle, elle est heureuse de ne pas être essoufflée après la traversé de la forêt minérale ... elle fait une petite pause ... met la main sur son torse pour vérifier quelque chose et hurle ...
« MAIS JE NE RESPIRE PLUS !
- C'est normal Heyfa, nous sommes morts. Pour vivre il faut respirer, mais là on est mort en quelques sortes.
- Mais il faut que je respire !
- Ce n'est pas obligatoire.
- Je le veux !
- Hé bien alors respire, que veux tu que je te dise ...
- Oui ! Je vais essayer de me concentrer !
- C'est bien.
- Et mon cœur il faut aussi le faire marcher !
- Oulà bah pour ça bonne chance !
- Ca marche comment un cœur ?
- Mathieu t'en penses quoi toi ? ... moi comme je fais plus de bio au lycée ...
- Hé beenn ... attends je te montre ....... la voilà comme ça ....... et comme ça ...... tu recommences ..... voilà ...... non Heyfa se n'est pas une tentative d'attouchement .... recommence ... oui ... voilà ...
- Je sens un autre truc que j'ai oublié ! Mais quoi ?
- Les nerfs ?
- Oui !
- ...
- HIIIIIIIIIIIIIII !!!! MAIS C'EST BRULANT PAR ICI !
- Désactive tes nerfs ...
- Et ma rate ?!
- TA RATE ?
- Ba oui on a une rate !
- Mais tu veux faire quoi avec ta rate ?
- Ba ce qu'on fait avec une rate !
- Et elle servait à quoi de ton vivant ?
- Je ne sais pas !
- Alors pourquoi tu veux faire marcher ta rate ?
- Ba il faut non ?
- Bha pas forcément ...
- Je veux essayer ! ... huuuumpf .... nan je n'y arrive pas !
- Oooooooh ! Tu as raté ???
- Très drôle Mati ... bon tu as fini avec ta rate, on peut y aller ?
- Je ne sers à rien je vous ralenti !
- Mais non !
- Mais non ! En plus je ne sais même pas où il veut aller ...
- Là-bas » Du bout du doigt je leur indique un endroit reculé dans le complexe d'iles, une des iles «à l'envers». Ca forme un trou dans l'amoncèlement, avec une ile beaucoup plus grande que les autres, on y distingue un rouleau déroulé beaucoup plus gros que les autres et au milieu, une sorte de bureau, plus imposant, avec cette fois un siège, et on distingue quelqu'un qui tient la plume.
« Il n'y a que là-haut que je pourrais mettre mon plan à exécution.
- Mais je n'arriverai jamais à y aller !
- Mais si voyons !
- Écoute Mathieu, lui aussi il te dit que tu peux le faire !
- Je ne pourrais jamais !
- Mais si !
- Je n'aurais jamais dû mériter de venir ici !
- Mais non ... si tu es là c'est que tu le mérites !
- NON ! En plus pour rater ma rate, je suis assez taré, arrête !
- Mais pourquoi tu focalises sur ta rate ?
- J'aurais encore plus mérité d'être morte enterrée vivante dans une cr**** de dinosaure avec un rat et une rate !
- Ne pense pas ça ... notre situation de mort-vivant est encore instable !
- SI ! Je ne mérite rien d'autre que cela !
- NON HEYFA !
- Je suis sure que je devrais y être ! » Et notre chère Heyfa disparait dans un autre «WOOOUUUF» de réalité.
« Elle est passée où ?
- Hé bien ... si un jour Lara découvre un squelette humain dans une cr**** de dinosaure au cours de ses recherches ... on saura qui c'est ...
- Sérieusement ?
- Hélas oui.
- On ne peut plus rien faire. Maintenant elle, elle est bel et bien morte.
- Haa ...
- Bon on va devoir continuer.» Je m'approche du rebord avec méfiance et jette un regard noir à la lave...
Suite ce wek-end !... pour le moment ça fait un peu frivole, la suite moins ... même si je dois dire que Mathieu et moi seuls, ça dépote XD