Les Forums de Tomb Raider Online

Prologue : Ombres

Pensez-vous tout savoir ? Pensez-vous savoir pourquoi j'écris ?
Pourquoi vous lisez ? Moi je ne le sais pas.J'écris sans savoir vraiment pourquoi... Peut-être que je m'ennuie tellement que je veux m'échapper de mon monde. M'en créer un nouveau, dans lequel j'aurais envie de vivre, envie de découvrir...

Mais ca... N'existe que dans l'imagination que l'on a... Peut-être ce récit vous rappellera-t'il des gens de votre entourage, votre jeunesse, ou peut-être même Vous ! "Cette histoire comme toutes les bonnes histoires, commencent là ou elle se terminent...", cette citation que je n'oublierais jamais, fut dites par Dame Alvane dans le jeu The Longest Journey.

*
**

Il est assis sur un toit d'immeuble, il ne comprenait rien. Se demandait : "Pourquoi ?
Elle n'avait jamais fais de mal à personne. Pourquoi fallait-il qu'elle finisse ainsi ?" Un torrent de larmes coule sur ses joues.
Il était sur la rue avec elle, ils débordaient de joie.
-Allez ! Qu'est-ce que tu attends David ?
-Oh pardon ! Tu va tellement vite.
-Dépêche-toi ! Les soldes commencent aujourd'hui, on doit trouver la perle rare !!!

Elle couru à la boutique suivante. Puis la suivante. Puis la suivante. Puis la suivante. Puis la suivante. Puis la suivante. Enfin la dernière de la rue. David était épuisé de la suivre comme ca.
-Il n'y a rien de ce coté... Et puis c'est trop cher... On va voir de l'autre coté ?
-Fais attention, il y a...

Marie traversa la rue sans se soucier du danger, tout à coup, elle jeta un dernier regard à la voiture qui lui arrivait dessus en freinant...

L'ambulance arriva. David n'avait pas besoin de s'approcher pour savoir le résultat. Il tenta tout de même, les larmes aux yeux.
-Je suis désolé, lui dit sincèrement un médecin...
David ne répondis pas mais marcha tranquillement tête basse chez lui. Il trouva la clef mais fut incapable de réussir à ouvrir la porte tant ses larmes lui empêchait de voir. Il vit une seule alternative. Il grimpa sur le toit et se laissa aller...

Chapitre 1 : Deuil

Le ciel gris et la neige l'accompagnait, la tête basse, il avançait suivant les porteurs du cercueil. Il ne pensait rien, ne pleurait pas, tout se chamboulait dans sa tête, surtout la question : "Pourquoi ? Elle n'a jamais rien fait de mal !"
Ca y est... Il est devant le trou, le cercueil attendait au fond. Peut-être que Marie était là le regardant d'un oeil triste et lui tenait la main pour l'aider dans cette épreuve... Il senti une larme monter. Il passa son doigt au coin de l'oeil pour l'attraper et en humidifia la rose rouge qu'il tenait dans sa main depuis son arrivée. Elle sembla alors perdre ses couleurs, comme si la tristesse l'atteignait et la rendait terne comme David à ce même moment.
Il se réveilla en sursaut, la tristesse montait à nouveau. Il regarda sa montre sur la table de nuit. Quinze heures et dix-sept minutes. La journée passait horriblement lentement. Ce matin l'enterrement avait eu lieu, de dix heures jusqu'à 12 heures. Son père lui avait même proposé d'aller se balader ensemble mais David refusa malgré l'insistance de son géniteur.
-Non, Papa, j'ai besoin d'être seul tout simplement !
-Laisse moi juste te faire quelque chose à manger.
-C'est pas la peine, j'ai tout ce qu'il faut chez moi.
-D'accord. J'abandonne.

David était ensuite parti en marchant tranquillement jusque chez lui. Il avait un sourire qui semblait sincère mais tout ceux qui le connaissait bien aurait tout de suite su qu'il n'était pas dans son assiette. Lorsqu'il arriva chez lui, il s'assit sur son lit et vit la photo sur sa table de chevet. Marie et lui en pleine joie. C'était au parc Casus, le jour de l'incident étrange qui s'était produit dont Marie ne s'était jamais souvenue... Il se laissa aller, les larmes commencèrent à tomber. Et il hurla : "D'ABORD MAMAN ENSUITE MARIE ?! QUAND CE SERA MON TOUR ? HEIN ?!" Sa mère était partie quand il avait 11 ans, il venait d'entrer au collège.

David aimait, oui "aimait", car c'est à cause de la mort de sa mère qu'il n'a plus jamais accordé la moindre attention à la nature. Ils marchaient ensemble.
-Maman ! Regarde ! Un papillon rouge !
-Il est très joli, essaye de l'attraper.
-D'accord !
David se mit à courir à près quand tout à coup, sa mère l'attrapa et elle courait à perte d'haleine et quelques instants plus tard, tomba lourdement sur le sol.
Il hurla et se calma. Il était dans sa chambre, il avait encore rêvé de ce jour. Il se haïssait tellement d'être aussi faible. Il était le seul témoin mais il était incapable de se souvenir ce qu'il s'est réellement passé. Il se souvenait : "A cause du choc émotionnel son cerveau a exclu cette partie de sa mémoire, il se peut qu'il la retrouve mais si c'est le cas, les séquelles seront irréversibles." C'est exactement ce qu'il avait entendu dans sa chambre d'hôpital, lorsque le docteur expliquait à son père pourquoi il ne se souvenait pas.
La sonnette retenti alors, le sortant de ses douloureux souvenirs.
Il se leva, commença à marcher...
"Déjà seize heures douze... J'ai l'impression que seulement quelques secondes son passées..." Il commença à marcher vit l'horloge digitale : 16:12. "Tiens ? Comment j'ai su l'heure ?" Tout a coup, un rayon de soleil frappa le sol, par réflexe il ferma les yeux, ils les rouvrit et la pièce éclairé d'un jaune orangé élégant. Son visage se reflétait dans le miroir juste au dessus de la porte d'entrée,ses cheveux blonds,ses yeux bleus qui avais la fâcheuse tendance de changer de couleur en fonction des personnes. Il n'avait vraiment pas l'air méchant c'est d'ailleurs ce qu'il était : Une personne amicale qui aimait aider les autres avant lui, naïf, ce qui lui avait déjà été très problématique dans certaines situations.
La sonnette réaffirma sa présence et David secoué par le son, cria : "Je...J'arrive !"
Il courra jusqu'a la porte, pris la clef, ouvrit la porte...
-Bonjour David. Je...
-Tais-toi, dit-il en éloignant son regard du bouquet de fleurs.
-Je...Je voulais que tu viennes avec moi... Les poser.
David ne répondit pas, se contenta de prendre sa veste, son portable, ses clefs et ferma la porte. Il suivit l'homme aux cheveux bruns, ses yeux marrons qui s'accordaient totalement à ses cheveux semblaient triste sans le montrer réellement.
Ils s'assirent chacun à leur place. Il regarda Marcus et éclata en sanglots. Marcus n'aimait pas voir David aussi triste. Il le prit dans ses bras espérant que son pouvoir de réconfort serait suffisant...
-Tout est de ma faute ! Si j'avais pas proposé qu'on sorte ce jour la,elle serait sans doute encore vivante !
-David je t'en supplie... Arrête ca. Ne te blâme pas toi-même. Ce n'était pas et ce ne sera jamais de ta faute. Tu ne sais pas ce qui lui est passé par la tête à ce moment la...
David ferma les yeux, revoyant entièrement la scène : Marie, elle court...La voiture... Les crissements...Le bruit du corps qui roule... Soudain, dans sa mémoire, quelque chose clochait... Mais sans savoir quoi, il continua de réfléchir...
-Ce n'est pas que je veux t'interrompre mais je ne tiens pas à dormir ici tu sais...
David confus lacha Marcus et se replace sur son siège.
-Je suis désolé de te faire perdre ton temps.
-Mais non ! Allez arrete de pleurer, tiens ! Il lui tendit un mouchoir.
-Merci... Il se moucha bruyamment.

La voiture roula pendant plus d'une dizaine de minutes.
-Pourquoi ? murmura David.
-Pardon ?
-Pourquoi est-elle partie ? Elle n'a jamais fait de mal à personne...
-On dit que c'est les meilleurs qui partent en premier.
David ne répondit pas. Et regarda le paysage campagnard se dessiner.
-On y est.
-Déjà ?
Ils sortirent ensemble, Marcus confie alors David le bouquet qu'il avait emmené. Dans la même ambiance que celle du matin même, ils arrivèrent devant la tombe de Marie. David s'accroupit, posant les fleurs sur la pierre tombale.
-Désolé... Je n'ai pas pu te protéger...
-Je pense qu'elle ne t'en veux pas...
David ferma les yeux...

Tu es revenus que pour ton histoire... Pas cool. Bref...$
?

Quel age as-tu gamin...?

Chapitre 2 : Renaissance

-David ?! Répond idiot !
Il ouvrit lentement les yeux, gémit. Soudain, il senti le froid dans son dos et se releva très vite. Il se senti un peu honteux.
-Je...
-Hypotension, hein ? Ca fait depuis hier que tu n'a pas manger je suppose.
-C'est exact.
-Alors je t'invite chez moi, tu DOIS manger.
-Non, je ne...
-Par la force si il le faut, dit-il en souriant.
-Tu sais vraiment ce qu'il faut dire pour me faire faire n'importe quoi.
-Tu est vraiment naïf des fois.
-Je sais.
David soupira. Ils reprirent place dans la voiture et roulèrent jusqu'à chez Marcus, un appartement grand, un "F4 de type P7" se plaisait à dire Marcus. "En fait, ca veut dire 4 pièces avec une Salle de Bain, Toilettes et Cuisine." La salle à manger était de style japonaise. Marcus était un fan du continent nippon, il avait une belle collection de Katana (Des épées japonaises).
-Tu veux un truc simple, je suppose...
-Euh, pourquoi pas ! Je...Est-ce que je peux t'emprunter un bout de papier
Marcus ouvrit un tiroir, il en sorti un papier avec un stylo qu'il posa sur la table.
David se mit à dessiner devant l'étonnement de celui qui l'avait invité.
-Euh, qu'est-ce que tu fais ?
-Je met de l'ordre dans mes souvenirs.
-Hé bien je vais te laisser faire
Il n'arrêtait pas de dessiner. Marcus partit devant son plan de travail et se mit à faire quelques pâtes, suivit d'une sauce tomate.
La cuisson n'était pas encore terminée. David chiffonna la feuille et la jeta hors de la table.
-Je suis trop bête.
-Pourquoi ?
-Je me met à dessiner ce qu'il s'est passé, pour me faire une raison.
-Une raison ?
-Pourquoi elle a traverser la rue subitement. Alors que je sais que c'est ce qu'elle faisait souvent. Je cherche juste à me dire : "C'est à cause de machin ! C'est tout !".
-David, tu sais pourtant que je n'aime pas te voir comme ca.
-Je sais mais je...
-C'est prêt, annonça Marcus fièrement.
Il servit David et lui-même et il commencèrent à manger. David savait qu'il fallait manger, mais il n'y arrivait pas. La fourchette ne pouvait atteindre sa bouche.
-David, je t'en prie ! Mange, supplia Marcus.
-Je ne peux pas. J'y arrive pas ! Mon bras refuse ! Je crois que je vais partir, la rejoindre. Elle m'attend je le sais !
Marcus fronça les sourcils, se releva et gifla David. Il se frotta la joue pour atténuer la douleur.
-Mais ca va pas, dit-il d'une petite voix
-Je t'en prie, cria Marcus, tourne la page !!! Elle est partie ! Je le sais, tu le sais ! Mais tu crois vraiment qu'elle souhaite que tu la rejoigne de cette façon ? Avec des regrets au coeur ? D'avoir laissé ta famille, tes amis derrière comme ca ? David, tu sais que je ne veux pas que tu partes, depuis longtemps !
David baissa la tête.
-Je suis désolé Marcus. Je ne voulais pas... Je...
-Allez, dit-il calmement, pense que tu la rejoindra un jour et que cette fois vous serez heureux, avec tout ceux que tu as connu.
Ils se rassirent. David prit sa fourchette et piquant quelques pâtes, il les mangea, se força à apprécier, ses papilles commencèrent petit à petit à re-découvrir le goût des pâtes, de la tomate.
Il se sentait revivre à cette instant. Toute ses sensations humaines revinrent en lui à cette instant. Il sentit la chaleur du lieu, la soif qui le torturait, ses buyaux se mirent à mugir. David se mit à boire son verre d'eau d'une seule traite, un second et avala ses pâtes avec un appétit féroce. Marcus fut un peu étonné qu'il se remette à manger aussi vite mais il ne s'inquiéta pas.
-Y'a longtemps que j'ai pas aussi bien mangé ! Lanca David
-Dit plutôt que ca fait seulement 2 jours.
Une musique retenti.
-Ah mon téléphone ! Dit David en courant vers sa veste.
-Allo ?
-David ? Ou est-tu ?
-Papa ? Je suis chez Marcus.
David cru entendre un "Ouf".
-Pardon ?
-Je suis passé chez toi mais il y avait personne.
-Hé bien je suis chez Marcus. Tu veux venir nous rejoindre ?
-Non, ca ira. Je ne pense pas que je peux venir d'un coup comme ca.
-Comme tu veux...Papa ?
-Oui ?
-J'ai...Encore rêvé.
-Tu t'arrête toujours au même point ?
-Oui, elle tombe par terre et c'est tout.
-David, ne croit pas que je t'en veux. Si tu ne veux pas te souvenir, ce que je comprends, alors oublie simplement.
-J'y penserais Papa. Je t'aime
-Moi aussi.
Il eteignit son portable.
-Ce serait mieux si tu oublie tout simplement, murmura le vieil homme.