Une lettre intriguante Le facteur était passé tard aujourd'hui. Pour la deuxième fois, Winston revenait vers la demeure, mais cette fois-ci il avait des lettres à la main. Il vérifia rapidement de quoi il s'agissait et l'une d'elle attira son attention. L'enveloppe avait été postée d'Egypte, c'était sûrement une nouvelle mission pour sa chère patronne.
Une fois entrée dans le grand hall, il referma la porte et tendit l'oreille. Il esperait trouvé la maîtresse de maison en bas, car il commencait à se faire vieux et monter les escaliers ne lui était plus aussi plaisant. Heureusement, des sons lui parvinrent de la salle d'entraînement. Il garda la lettre d'Egypte et déposa les autres sur une petite table près de l'entreé.
Quand il entra, il passa en revue les différents obstacles et autres objets de torture comme il les appellait. Mais il ne vit personne.
"-Miss Croft!!!, appella-t-il.
-Oui, j'arrive..."
La voix venait du plafond, il leva la tête et sourit. Comme à son habitude, Lara Croft, supspendue à une corden éffectuait son entraînement quotidien. Après quelques acrobaties qui surpenaient toujours Winston, elle atterit gracieusement au sol.
"-Qu'y a-t-il?,
-Une lettre d'Egypte pour vous...
-D'Egypte???
-Sans doute une nouvelle relique à chercher.
-Oui, peut-être."
Elle prit l'enveloppe et l'ouvrit. A l'intèrieur, une simple lettre écrite à la main :
Cher Lara
Cette lettre va sans doute vous surpendre et je ne sais pas si vous vous souviendrez de moi. Je suis Abel Khala et nous nous sommes rencontrez il y à 14 ans lors d'une fouille archéologique près de Saqqara sur "Les ruines de Sable". Vous accompagniez un homme du nom de Von Croy. J'espere que ces informations seront suffisantes pour que vous vous rappeliez.
Je serais bref, il se passe des choses étranges ici, et je crains que ces phénomènes est un rapport avec ce qui c'est passé à cette époque. J'aimerais que vous veniez rapidement, je vous donnerais plus d'information.
Amicalement
Abel Khala.
"Alors...?" Winston était inquiet, le visage de Lara semblait perplexe.
"Faut-il que je prépare les bagages???"
Lara sourit, le viel homme comprenait toujours tout.
"Oui, et les vôtres aussi, vous avez besoin de respirer et moi... de compagnie. Cette lettre ravive de vieux souvenirs.
-Avec vous, je ne sais pas si ça sera vraiment du repos...
-Allons Winston, l'Egypte et ces nouveaux paysages vous feront du bien", répondit-elle affectueusement.
Elle remit la lettre dans l'enveloppe et sortit de la pièce, Winston la suivit.
Alors qu'elle montait l'escalier elle ajouta:
"-Appelez l'aeroport, prenez deux billet pour le Caire, nous partirons demain matin.
-Bien, Miss Croft."
De vieux souvenirs. Lara était mal à l'aise, les voyages en avion ne la rassuraient plus
vraiment et la présence de Winston à ses côtés la réconfortait.
"Miss, puis-je savoir à présent de quoi parlait cette lettre?" demanda le viel homme. Depuis leur départ, des tas de questions se bousculaient dans sa tête, mais il ne voulait pas se faire trop indiscret.
"Bien sûr." Elle prit une grande inspiration, et laissa venir à elle les images du passé.
"C'était il y a 14 ans, à Saqqara, sur un site archéologique que les habitants nommaient "les ruines de sables". Papa...voulait absolument que je connaisse le plaisir d'une découverte historique (à l'évocation de son père, Lara sourit, mais dans ces yeux, on pouvait y lire une grande tristesse). Je suis donc partie avec Von Croy qui dirigeait les recherches. Des ruines, il ne restait qu'un temple encore sur pied, mais il n'y avait aucune entrée visible, et il fut conclu qu'on détruirait un des murs. Le jour où les ouvriers parvinrent enfin à dégager une entrée, Von Croy me laissa y jeter un coup d'oeil, mais refusa que j'y entre, pretexant que c'était trop dangereux et que mon père comprendrait. Mais j'avais attendu moi aussi et l'envie de voir l'intérieur n'avait fait qu'augmenter depuis le début des fouilles. Je décidais donc que je le suivrais à bonne distance. Je parvins à décider Abel, l'auteur de la lettre, à m'accompagner. J'avais fait sa connaissance sur le site durant les premiers jours. Je pris le nécessaire et on entra. Il faisait très sombre et une odeur de poussière envahissait le grand couloir. Au fond, je distinguait l'éclairage des lampes du groupe conduit par Von Croy. En promenant mon regard autour de moi, j'aperçus une ouverture sur ma droite. Malgré tous les avertissements d'Abel, je ne suivi pas les autres, mais pris ce petit passage. Il me suivit, mais je sentais bien qu'il avait peur, d'ailleurs je n'étais pas très rassurée moi non plus. Nous avons suivis ce chemin pendant quelques mêtres, puis nous avons débouchés sur immense salle. Maintenant, ce genre de spectacle ne m'impressionerait plus vraiment, mais à 16 ans, c'était ma première découverte et j'ai ressentie ce dont mon père me parlais depuis longtemps... Au milieu, sur une grande dalle, reposait une sorte de sarcophage. Je demandais à Abel de m'aider à l'ouvrir. Il lui fallut au moins deux bonnes minutes avant d'accepter, je devais être vraiment persuasive (elle sourit). Heureusement pour moi, il n'y avait aucun pièges, je me rend compte à présent de l'insouciance de la jeunesse. Pendant un moment j'ai cru que Von Croy s'apercevrait de quelque chose tellement le bruit que nous avons fait en ouvrant le sarcophage à resonné dans toute la salle.
-Et il y avait quoi à l'intérieur? Winston semblait vraiment captivé par cette histoire.
-Rien de bien interessant, juste un squelette. D'ailleurs en y repensant maintenant, il y avait quelque chose de bizarre qui aurait du me faire réfléchir. Près du squelette, il y avait encore des restes de bandelettes et des tas de petite coques (?). Enfin, passons. Mon erreur survient maintenant. En explorant le reste de la salle, je découvris sur un des murs un objet uncrusté dans une des pierres. Une sorte de clé en forme de serpent. Quelle idiote j'ai été!!!
-Vous l'avez prise.
-Oui....
-Et?
-Au début rien. Et puis, j'ai entendu au loin des petits crépitements. Ce bruit s'emplifiait. Abel et moi commencions à nous inquieter, je savais que nous aurions du fuir à ce moment là, mais j'étais pétrifiée, au fond de moi, il fallait que je sache ce qui approchait. Les crépitements ont finis par envahir toute la salle, dans les murs, au plafond, partout je l'entendais. Et puis.......par des cavités dans les murs, Ils sont sortis. Des miliers et des miliers de Scarabés, tout était devenu noir tellement Ils étaient nombreux. Alors j'ai réagit, j'ai tiré Abel vers moi et nous avons couru vers le sarcophage où nous nous sommes enfermés. Ils étaient tout autour, le bruit était insuportable, j'ai cru que j'allais finir ici, tout ça parceque j'avais désobéis. Je me suis bouché les oreilles et j'ai attendu. Il a du se passer que quelques minutes, mais ça m'a paru des heures. C'est la voix de Von Croy qui me sortie de ma semi-conscience dans laquelle j'étais tombée. J'ai crié pour qu'il viennent nous libérer. Je crois je ne l'avais jamais vu dans cet état avant. Je n'ai même pas eu le temps de m'expliquer, il s'est mis en colère et j'ai eu droit à un flot moralisateur et à un tas de réprimandes. Quand il s'est calmé... j'ai entendu... j'ai senti Leur présence. Ils étaient toujours là. C'est Abel qui Les vit le premier. Au plafond, Ils attendaient. Von Croy a suivit nos regards et il comprit. Eux aussi avaient compris. Ils ont dévalé les murs à une vitesse hallucinante, mais nous avons finalement réussi à en sortir vivants. C'est une fois dehors, que nous avons remarqué que les ruines disparaissaient dans le sable. En quelques minutes il n'y eut plus rien de visible. On aurait pu y rester.
-Et la clé?
-Je n'ai rien dit à Von Croy, et je l'ai laissée à Abel.
-Vous pensez que vous etes responsable.
-Oui, tout à commencé quand je l'ai arrachée de la paroi.
-Je vois....et quel est la raison de votre retour là bas?
-Ils semblent que des problèmes refont surfaces.
-Vous devriez vous reposez avant d'arriver.
-Oui, merci, je vais essayer de dormir un peu.
Lara s'endormit, mais son sommeil fut agité, elle rêva de scarabés...
Retrouvailles "L'appareil va effectuer son atterissage dans quelques minutes, nous vous prions d'attacher vos ceintures, merci"
Lara ouvrit les yeux. Jetant un coup d'oeil vers le hublot, elle ne put s'empêcher de sourire à la vue de ces terres arides. Malgré les années, ce pays continuait d'afficher la magie des temps passés, l'époque des croyances, tout ce qu'elle aimait rechercher à l'heure actuelle. Mais ce pourquoi elle était là maintenant lui fit oublié ce sentiment agréable. Elle ne savait pas encore pourquoi Abel l'avait amenée ici, tout cela la mettait mal à l'aise. Les premières secousses de l'avion l'empressèrent d'attacher sa ceinture.
"J'ai horreur des atterissages" grommela-t-elle.
Une fois les bagages récuperés, il s'agissait de trouver un taxi. A l'extérieur de l'aéroport, tout n'étaient que bruit et couleurs vives, Winston fut abasourdi par tout ce vacarme quant à Lara, elle sentie l'excitation se raviver ; cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas remis les pieds ici. Elle reprit rapidement ces habitudes et hella le premier taxi en vue. Son majordome n'avait toujours rien dit, les yeux ecarquillés, il se contentait de la suivre à petits pas. Après s'être installé dans le voiture, il se relacha.
"Alors Winston, je vous avais dit que changer d'horizon vous ferais du bien. Lara riait légerement.
-Hum, c'est le moins que l'on puisse dire."
Ils traversèrent de nombreux quartiers pour finalement s'éloigner de la ville. Ils s'engagèrent alors sur un chemin cahoteu qui ne le resta pas longtemps. En effet, au loin, Lara aperçu un portail ainsi que de grands murs qui semblaient cacher une immense propriété.
"On dirait que votre ami a fait fortune.
-Oui, c'est impressionant."
A leur approche le portail s'ouvrit lentement, laissant une vue libre pour enfin apercevoir la demeure. Typique de ces contrées, la maison était d'un blanc éclatant et possédait le style architectural arabe. Tout autour s'étendaient de magnifiques jardins agrémentés de quelques fontaines.
"C'est splendide, s'exclama Winston.
-Effectivement, mais ça m'intrigue, ça m'étonnerait que la ferme familiale ait pu lui rapporter autant.
-Il s'est peut-être mis aux affaires.
-J'espere...
-De quoi avez vous peur Lara?
-De rien, vous savez que j'ai toujours tendance à imaginer le pire. Oublions ça."
A peine fut-elle sortie de la voiture qu'une vois l'interpella :
"Lara, enfin, te voici. Je n'étais pas sûr que tu allais venir. Je suis heureux que tu es accepté." Un homme de grande taille plutôt élégant et habillé de blanc marchait rapidement vers elle.
"Bonjour Abel, je suis heureuse de te revoir moi aussi, dit-elle sur un ton ironique.
-Heu...oui, bonjour Lara, excuse mon empressement, mais les choses se sont agravées depuis que j'ai envoyé la lettre.
-Attens, ça va un peu vite pour moi. Je me permet de te rappeler que tu ne m'as rien expliquer du tout. J'espere que tu devines mon inquiètude depuis hier.
-Oui, tu as raison...
Il sembla soudain se rendre compte de la présence du viel homme.
-Je...Je vois que tu es accompagnée.
-Winston, mon majordome...
-Bonjour monsieur, Lara me parlait beaucoup de vous.
-Oh, merci, répondit-il en regardant Lara.
-Très bien, reprit Abel, les domestiques vont vous conduire à vos chambre, prenez votre temps pour vous remettre du voyage et venez ensuite me rejoindre dans le salon. Je vous expliquerais tout calmement et en détails."
Légérement troublés par cette arrivée, Lara et Winston se laissèrent conduire à leur appartement.
Le réveil des prisonniers
La chambre était spacieuse et accompagnée de tout ce qu'il fallait pour une dame. Lara posa ces affaires sur le lit et ouvrit une des grandes fenêtres pour admirer le paysage. Son regard fut attiré vers les jardins où plusieurs hommes patrouillaient, certains armés, d'autres avec des chiens.
"Pourquoi aurait-il besoin d'une telle surveillance?"
Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer que la fortune d'Abel n'était peut-être pas aussi blanche que cette maison. Depuis qu'elle était arrivée ici, elle sentait que certaines révélations ne seraient pas très bonnes à entendre. Ses pensées furent stoppées ; quelqu'un frappa à la porte.
"Oui, entrez.
-Lara, votre chambre est encore plus belle que la mienne. Vous savez je n'ai pas l'habitude d'être traité en hôte de marque. Enfin, je ne denigre en rien ma condition, je suis très bien en votre compagnie, mais...
-Inutile de vous justifiez Winston, je comprend parfaitement. Je ne sais pas encore combien de temps va durer toute cette affaire, mais en attendant, profitez-en du mieux que vous pouvez.
-On ne me le diras pas deux fois."
Lara referma la fenêtre et ajouta :
"Etes-vous prêt Winston? Nous allons descendre au salon à présent. Je n'en peux plus d'attendre. Je n'ai pas l'habitude que l'on se moque de moi, et Abel s'approche dangeureusement du seuil critique.
-Allons y allors, et soyons enfin fixé."
Abel les attendait déjà. D'un geste de la main il designa les spacieux fauteuils et les invita à s'asseoir. Sur une petite table au centre, des boissons fraîches leur furent servies.
"Vos chambres sont-elles à votre convenance? Commenca-t-il.
-Oui, très bien." Lara un peu nerveuse en vain rapidement au fait.
"Abel, j'aimerais maintenant que tu m'explique la raison de ma venue. C'est déjà un miracle que je sois ici sans en avoir su davantage.
-Oui, je sais, et je m'en excuse, mais il fallait absolument que je t'en parle de vive voix.
-Je t'écoute à présent.
-Tu te souviens sûrement de ce qui c'est passé il y a 14 ans à quelques kilomètres d'ici. Le jour où nous avons retiré la clé.
-Je m'en souviens très bien.
-Il y a un mois environ, les ruines ont refait surface.
-Comment ça? Elles...elles ressortent de terre.
-Oui et...Lara, les ruines que nous avons connues ne sont qu'une partie de la réalité.
-C'est à dire.
-C'est à dire que...tu peux tripler leur taille.
-Mais...Comment est-ce possible. Nous l'aurions su si elles avaient été aussi grandes.
-Je t'en pris ne me demande pas le pourquoi du comment, ce qui va suivre dépasse l'entendement.
-D'accord, racontes moi.
-Au début, tout le monde prenait ça à la légère. Les habitants du village le plus proche s'amusait à parcourir les ruines, les enfants y jouaient. Et puis, la peur s'est installée quand certains ont affirmé avoir aperçu des ombres. Des enfants revenaient en criant qu'il y avait des momies.
-Des momies?
-Oui, je sais c'est peu problable, tu sais les enfants ont toujours beaucoup d'imagination.
-N'en soit pas si sûr.
-Que veut-tu dire?
-Oh rien, continues.
-Mais depuis uen semaine, il y a eu deux disparitions. Il y a encore des fous pour s'y aventurer. Et, je crois que ça se rapproche du village. Les apparitions de ces sois-disantes momies se font de plus en plus nombreuses.
-Je vois. Et que crois-tu que nous puissions faire?
-Je pense que nous avons liberé quelque chose Lara. Tu dois y retourner et regler ce problème.
Lara ne pu retenir la colère que ces derniers mots créèrent.
-"JE" dois y retourner, Abel, "NOUS" y retournerons.
-Heu....
-Je crois me rappeler que tu étais avec moi quand j'ai retirer cette clé.
Winston posa une main sue le bras de Lara et cette dernière se calma, elle reprit.
-D'ailleurs, je crois que cette clé soit la solution. Nous irons la remettre là où nous l'avons trouvé. Abel où est la clé?
Il baissa la tête.
-Abel?!
-C'est à dire...
-Ne me dis pas que...
-Je suis désolé Lara...je ...je l'ai vendue.