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Voici ma fiction ;)
J'ai misé surtout sur l'humour et le second degrés. J'espère que ça vous plaira.
Un Anniversaire à tomber raide...
Une pluie douce et chaude se mit à tomber. L'eau, petit à petit, commençait à imprégner le cuir de ses rangers. D'une main sure, elle en vérifia le laçage puis se releva. La température était relativement agréable dans la profondeur de cette jungle Indienne...Peut-être était-ce du à l'approche de l'époque de la mousson ? Qu'importe ! Elle n'était pas la pour faire du tourisme. L'oisiveté n'est pas le hobbie favori de Lara Croft !
L'idole de Shiva, recherché depuis des siècles par nombres de ses "confrères" et "consœurs", seras sienne ! Lara n'en croyais pas ses yeux lorsqu'elle découvrit dans les archives de son défunt père, une ancienne carte mentionnant son probable emplacement. Il ne lui fallut pas davantage d'arguments pour partir fissa à sa recherche.
Elle avançait péniblement parmi la dense végétation lorsqu'un feulement inquiétant dirigea par reflexe ses deux mains vers ses holsters ou dormaient ses deux magnums chéris. En un quart de seconde, elle se retourna et tira par deux fois sur le tigre monstrueux qui s'apprêter à fondre sur elle. Elle prit quelques minutes pour reprendre ses esprits et étanché sa soif puis continua à avancer.
Tout à coup, la terre se mit à gronder et sans qu'elle ne le sente venir, le sol s'effondra sous ses pieds. Par instinct, elle poussa un hurlement tout en disparaissant dans les entrailles ténébreuses de la terre puis....Le réveil sonna !
Trempée de sueur, elle se mit en position assise. Elle posa un regard furtif sur le radio-réveil. Ce dernier indiquait la date du 14 Février.
— Réveil toute en douceur pour un anniversaire ! dit-elle avec ironie.
Au même moment, Winston pénétra dans la chambre de Lara et se dirigea vers les fenêtres pour ouvrir tout grand les rideaux. Les rayons du soleil matinal brûlairent les rétines de miss Croft aux troisièmes degrés.
— Winston ! Par pitié, vous seriez un amour si vous pouviez ouvrir ces rideaux en "slow Motion"...Je devrais sérieusement penser à déménager ma chambre dans l'aile ouest.
— Pardonnez-moi Miss Croft ! Dit-il gêné. Souhaitez-vous déjeuner après où avant vous être habillé ?
— Ni avant, ni après ! J'ai décidé de trainer un peu aujourd'hui. Mon credo du jour est : détente, détente et...détente.
—Très bien Miss Croft ! Je descends de ce pas vous préparer votre "Breakfast". Oh ! Et Joyeux anniversaire.
Lara lui répondit par un sourire puis reposa sa tête entre deux oreillers, le temps de s'acclimater au jour nouveau.
L'horloge Comtoise du grand hall indiquait onze heures du matin lorsque Lara descendit enfin. Toujours habillée de sa robe de chambre de velours bleu nuit, elle se traina lentement vers la salle à manger ou son petit déjeuné venait juste de lui être servis.
Scones aux amandes encore fumants, dattes et quartiers d'orange bien frais, quelques toasts grillés et légèrement beurrés...Une lueur psycho-gourmande remplissait les yeux de Miss Croft. Avec avidité, elle se jeta sur les scones. Au même moment, Winston lui apporta un thé parfumé au Jasmin...Le préféré de Lara.
Tout en se délectant de son copieux déjeuné, entrecoupée de gorgées de thé chaud, Lara ne put s'empêcher de remarquer comme une gêne dans le regard de winston. Quelque chose lui disait que ce dernier avait surement quelque chose à lui demander ou à lui dire.
N'en pouvant plus de le voir faire du sur place, elle finit par lui dire :
—Bon ! Que se passe t-il Winston ?
— Et bien, je...Euh c'est à dire que...
— Cessez donc de tergiverser et venez donc en aux faits. Je ne vais pas vous canarder de mes Uzis...Qui ferait toutes les vitres du manoir sinon?! Conclue t'elle avec humour.
— Voilà ! Je sais que vous avez une sainte horreur de ça mais je n'ai put m'empêcher pour vos 35...
— 29 ! Le coupa t’elle sèchement.
— Euh oui. Certes ! Donc en l'honneur de vos "29" ans, je n'ai pas pu résister à l'envie de vous réserver...Une surprise. Ce dernier mot sembla s'étrangler dans sa gorge. Winston se tint prêt à s'éloigner le plus vite possible du grand frigo mais Lara se contenta de le regarder avec bienveillance.
— Vous n'êtes pas trop fâchée ? Miss Croft ?
— Mon vieil ami, c'est une délicate attention. Auriez-vous oublié quel été mon credo du Jour ?
— Bien sur que non, très chère ! Dois en conclure que vous nous ferais l'honneur de votre présence ce soir ? Vers Huit heures ?
— Qu'importe ce que vous avez prévu, je serais de la partie.
Elle se leva pour quitter la pièce. Le regard de Winston loucha honteusement sur le fessier rebondie de Miss Croft lorsque celle-ci se retourna et dit avec amusement :
— Je vous ai vu ! A votre âge ? Vous n'avez pas honte ? Puis elle traça sa route, laissant ce cher Winston, pas si impassible et sage que la légende le prétend, seul avec son visage empourpré de honte.
Les notes de "Una Furtiva lagrima" de Donizetti s'envolèrent de la chaîne Hi-fi. Un verre de Bordeaux Millésimé dans une main, l'autre posé sur le rebord de la baignoire, Lara se prélassait avec délice dans le cocon d'un bain chaud, agrémenté de bulles parfumées à l'Orchidée sauvage. Un œil jeté sur l'horloge mural, la força à se sortir de cette torpeur bienfaisante. Délicatement, elle sortit de la baignoire et enveloppa son corps de nymphe d'une serviette éponge confortable.
Par des gestes tendres, elle appliqua, sur ses jambes, un lait soyeux à la fleur de coton. Ce léger soin appliqué, elle se dirigea vers sa penderie et en sortit une robe fourreaux de soie noire plissée divinement, signé Giorgio Armani. Elle enfila promptement une paire d'escarpin à hauts talons Louboutin, Para son cou gracieux d'une rivière de Saphir "Van Cleef & Arpels" et acheva sa préparation par quelques touches d'eau de parfum "Poison" de Christian Dior.
Cela faisait déjà trois heures qu'elle était restreinte à l'étage du haut. Elle n'était autorisé à descendre que lorsque Huit heure du soir aurais passé...et il était huit heure !
Lara descendit fièrement les escaliers qui menaient au grand hall. Seulement, à quelques marches du sol, son talon gauche oublia une marche et la belle se vautra lamentablement en un roulé-boulé dantesque jusqu'a la terre ferme. Elle se releva, furibonde, et s'exclama :
— Tant d'années à parcourir ruines et tombeaux, à évité les pièges les plus tordus et sauter par dessus des gouffres béant pour me planter dans ma propres maison à cause d'une paire de Louboutin...Joyeux anniversaire Lara.
La belle vérifia l'état de sa coiffure et de sa tenue. S’assurant au passage qu'il n'y avait aucun témoin...auquel cas, elle aurait été obligée de les éliminés, elle poursuivi sa marche plus prudemment vers le grand salon.
Arrivée devant la double porte du grand salon, Il n'y avait personne...Même pas la présence de Winston ! Décidant qu'il n'était pas question pour elle de faire le pied de grue devant les portes ad vitam aeternam, elle prit sur elle d'ouvrir les porte...Et tant pis si cela gâche la surprise. On ne fait pas attendre une lady, seule les ladies on le privilège de se faire désiré.
En entrant, ce fut le noir total. Elle continua cependant d'avancé jusqu'a ce que les lumières aveuglantes illuminent enfin la pièce, accompagné d'un tonitruant << Joyeux Anniversaire !!! >>.
Tous étaient là, réunis dans le grand Salon, une coupe de Champagne à la main. Ses ami(e)s, d'ancien partenaire d'aventure, un peu de la famille...Et même des gens dont elle ignoré l'identité.
Quelque peu émue de voir toute ces personnes réunies en son honneur, elle leurs adressa ces quelques mots :
— Mes cher(e)s ami(e)s, Merci ! Merci infiniment d'être venu. Les moments que nous pouvons partager sont rares et votre présence m'honore...Seulement, là, j'ai le gosier qui se dessèche, alors je n'aurais que ces mots à vous offrir : Que la fête commence !
Winston s'avança vers elle et lui offrit une coupe que la Belle avala aussi sec. Devant son air étonné, Lara se justifia :
— Quoi ? Je ne bois qu'une fois par an. Ne me faite pas ses yeux là, mon cher. Profitez en vous aussi. Dévergondez vous un petit peu...D'ailleurs je vais de ce pas vers le bar.
Tout en se dirigeant vers l'étal à boisson, Lara en profita pour faire un rapide tour des convives présent. Sa vieille Tante, cintré dans un tailleur chanel vert olive d'un gout douteux, un chapeau ressemblant à une nature morte de van Gogh, sirotait un Martini Dry jusqu'a ce que son illuminé de Yorkshire, qu'elle tenait en laisse, se mit à pourchasser l'un des faisceaux de lumières des spots du Deejay. La pauvre tante, dont l'ossature était proche du cure dent, se fit embarqué par l'élan jusqu'a se retrouvé sous l'une des tables du buffet.
Lara explosa de rire et tous les convives suivirent en chœur. Arrivé devant le bar, elle se servit un Bloody Mary corsé et poursuivit son tour d'horizon. A sa gauche, un de ses vieux oncles éloignés, un personnage d'une grossièreté affligeante, libidineux et adipeux, avait les mains qui se baladaient sans gène sur le fessier de Janice, ancienne prostitué Parisienne qui désormais avait enfin réalisé son rêve de créatrice de mode avec l'appuie de Lara. Cette dernière n'eut nulle besoin d'intervenir, Janice ayant déjà procédé à un franc lancé de Gin Tonic dans la face porcine du vieil Oncle. Lui faisant face, Père Patrick Dunstan dansait la chenille sur " Living Dead Girl" de Rob Zombie, remixé par le Deejay.
— Il devrait sérieusement arrêter le vin de messe ! Pensa Lara à voix haute.
La plupart des autres invités, à l'exception de quelques ami(e)s, lui était inconnus. Elle s'apprêtait à se servir une Vodka frappé lorsqu'une dispute entre deux bellâtres éclata. Elle accourut aussitôt pour séparer les deux jeunes hommes. Quel ne fut pas sa stupeur lorsqu'elle reconnut les deux mâles en mal de virilité.
— Kurtis Trent ? Chase ? Chase Carver ?!
— Ouai "Red" c'est bien nous. répondit Chase, horriblement gêné d'avoir été surpris en plein pugilat.
— Oh ! Pitié Carver ! Arrête de me surnommé ainsi ! Et Toi, Kurtis ? Je te croyais mort ? Tu peux m'expliqué ou tu va encore disparaitre comme par magie ?
— Bah...Le prend pas mal. T'est un canon mais t'est plutôt flippante comme fille ! En plus je ne suis pas à l'aise avec celles qui sont plus vieilles que moi. Alors j'ai mit un peu de Ketchup sur le sol et...
— Flippante ? Vieille ??! L'interrompis Lara, dont les yeux devinrent aussi noirs qu'un ciel d'orage.
—En faite, je voulais dire...
Mais le pauvre Kurtis n'eut pas le temps de répondre. Un violent crochet du droit de Lara l'envoya directement aux pays de Morphée.
— Sale Type ! cria Lara en réajustant son décolleté. Bon revenons en a nous Chase. Tu peux m'expliqué pourquoi vous vous disputiez tout les deux ?
—Hé bien...
— Dépêche-toi Chase ! Ma main gauche est jalouse !
— Il était persuader que tu l'avais en préférence alors que c'était moi ta plus longue relation, voilà ! Chase se préparait à recevoir le gauche mais au lieu de cela, Lara éclata de rire.
— C'était ça votre dispute ! Mais ou êtes vraiment puéril. Vous vous êtes tout les deux joué de moi. Il n'y a aucune préférence venant de ma part ! Il n'y a plus que de l'indifférence ! Aurais-tu oublié Monaco et tout le fric que tu me dois...Encore !
—Euh non ! Mais...
— Plus un mot ! Maintenant, tu va bien m'écouter Carver ! Si tu as le malheur d'approcher ne fut-ce qu'un index de moi, ton seul souci à l'avenir sera de planifier tes rendez-vous chez ton proctologue...Si tu vois ce que je veux dire ! Conclue Lara en jetant un œil indicatif sur l'entrejambe de Chase.
Un hochement de la tête fit comprendre à Lara que ce dernier avait parfaitement saisie.
La fête battait son plein. Winston, visiblement, avait suivis les conseils de Lara et, légèrement enivré au Cognac, faisait de l'œil à l'une des statues de Venus qui trôner dans la pièce. Père Patrick dansait le Gangnam Style accompagné de la vieille tante qui avait relégué son détestable chien dans le bol à punch. La pauvre bête, ayant tout siroté, fut pris d'un regain de folie et sauta du bol telle une gazelle a qui l'on aurais injecter de la cocaïne liquide directement dans la jugulaire puis se mit a copuler frénétiquement avec tout ce qui avait une jambe...les tables comprises. Dans la piscine, attenante au grand salon, Lara surpris Chase en train de noyé son humiliation Croftienne en jouant au chat et à la souris de façon explicite avec Kurtis. L'abus de Bourbon semblait transformer la Libido des deux gaillard de la voile vers la vapeur lorsque ces derniers disparurent dans les profondeurs aquatiques...Lara préféras ne pas savoir.
Lorsque Minuit sonna, le gâteau fut apporté en plein milieux du salon. Une grande Pièce montée garnie de choux à la crème au pied de laquelle trôner une multitude de présents. Tous les convives se réunirent autour de Lara pour l'ouverture des cadeaux.
Une bible vieille de plusieurs siècle de la part de Père Patrick, Un Tailleurs des plus seyant venant de Janice, ainsi qu'un vibromasseur Xtra3000 à propulsion nucléaire de la part de sa vieille tante...un cadeau d'un goût des plus douteux, mais Lara était habitué à l’excentricité de cette chère tantine.
Lara continuait à déballer ses divers présent jusqu'a arrivé au derniers. Etrangement, aucun mots, ni signature ne l'accompagné. Lara fit le tour de tous les convives et tous lui confirmèrent qu'aucun d'entre eux n'avait déposé ce paquet.
Prudemment, elle retira l'emballage. Il s'agissait d'un coffre en bois précieux. Elle l'ouvrit et découvrit un l'intérieur une étrange urne en Jade sculptée de motifs typiquement Japonais.
Seulement aucun Kanji ne permettait à Lara d'en définir son usage. Tout ce qu'elle pouvait dire c'est que cette urne datait probablement de l'ère Edo. Tous étaient fascinés par cette étrange relique qu'elle tenait entre ses mains. Poussé par une étrange pulsion, Lara en ouvrit le couvercle. C'est alors qu'une fumée épaisse et acre s'en dégagea. Les invités s'écartèrent aussitôt, Lara en fit tombé l'urne sur le sol mais la fumée continua à s'échapper de l'urne, elle grandissait, grandissait jusqu'a ce qu'une forme inhumaine doté de deux grand yeux bleues perçant y apparaissent. Les convives restaient sans voix, comme pétrifiés sur place. Seule la vieille tante avait réagis en s'agrippant de toutes ses forces au cou de père Patrick.
L'abominable Yorkshire, inconscient du danger, sauta tel un éclair sur la forme cauchemardesque mais passa au travers et finis son vol plané, une seconde fois, dans le bol à punch.
Soudain, la forme dévoila une espèce de bouche garnie de dents aussi longue et aiguisé que des couteaux et dans une voix sifflante, à glacer le sang, formas ces mots :
— Impudente ! Tu n'as pas idée de la force que tu viens de libéré. Tu va le payer de ta vie, ton corps et ton âme seront mien.
Lara s'apprêtait à répliquer lorsque Kurtis se mit soudainement à genoux devant le monstre et tout en sanglotant, le supplia :
— Pitié, qui que vous soyez, ne nous tuer pas. Moi et mon petit chasinounet, on veux juste continuait a vivre d'amourrrr.
— Oh oui, oui ! Conclue Chase avec les yeux éclaté en etoile tel un personnage de Manga.
— Décidement ! Ils ont perdus toutes dignité ces deux là ! Souffla Lara.
— Silence ! Hurla la créature, en envoyant valsé les deux compères d'une main fumante. Vous ne m'intéressez pas ! Aucun de vous ne m'intéresse ! Si ce n'est cette jeune créature qui as ouvert mon urne sacré ! Fuyez tous ! Fuyez avant que je ne change d'avis !
Il n'en fallu pas plus pour que tout les convives se sauves en courant dans une mêlé de cris perçant. Seul Winston resta au manoir en se cachant dans le grand Frigo, ainsi que le Yorkshire qui était trop saoul pour quitter le bol à Punch. Lara profita de la mêlée générale pour prendre ses distances. Pour plus d'aisance, elle se débarrassa de ces chaussures et déchiras sa robe à mi-hauteur. Il lui fallait absolument trouver des armes. Ces dernières ne pourraient peut être pas stoppé la créature mais c'était toujours mieux que d'être sans aucunes défenses. Ce n'est qu'en grimpant les escaliers qu'elle se rendit compte qu'elle tenait toujours le couvercle de l'urne dans la main. Elle y remarqua des Kanji gravés sur l'intérieur mais pas le temps de les lires pour le moment. Elle accourut jusqu'a sa chambre et s'emparas de deux magnums.
Elle s'apprêtait à quitter la pièce lorsque la voix sifflante de la créature Murmura :
— Tu pense réussir à m'échapper ? ! Mouahahaha ! Regarde !
C'est alors que, sorties de l'ombre, deux créatures à l'allure de panthères écorchées vives, apparurent. Aussitôt elles coururent vers Lara à vitesse grand V, leurs griffes acérées prêtent à dépecer la Belle. D'un bond gracieux, elle passa par dessus les deux félins démoniaques tout en les criblant de balles. Les deux créatures restèrent au sol un court instant avant de se relevés comme si les balles ne leurs avaient pas fait plus de mal qu'un moustique, seul, contre un T-Rex. Un rapide coup d'œil vers la fenêtre fit germer une idée dans la tête de Lara. Sans perdre une seconde, elle fit voler en éclats la vitre. Les rideaux furent engouffrés, à l'aide du vent, vers l’extérieur. Elle se mit alors à courir à toute vitesse en direction de la fenêtre éclatée. Elle sauta vers l'extérieur en prenant soin de s'agripper au rideau, suffisamment solide pour supporter son poids. Malheureusement pour elles, les créatures furent assez stupides pour suivre le même élan que Miss Croft et s'empalèrent quelques mètres plus bas sur une statue d'Hercule brandissant une épée.
Le danger était temporairement écarté. Lara quitta la pièce et s'engagea dans le couloir. De justesse elle roula sur le côté et évita l'attaque d'une créature ailée monstrueuse semblable à celles qu'elle avait déjà affrontées dans le temple de Khamoon, en Egypte, lors de sa quête du Scion des Atlantes. Elle se releva très vite et quelques coups de feu dans les ailes de la créature la rendirent à l'impuissance. Cependant, elle continua à se trainer sur le sol. Lara prit alors un des Glaives qui orné son mur et trancha sans autre forme de discours la tête de la créature.
Ayant besoin de soufflé, Lara prit quelques instants pour elle et en profita pour tenté de déchiffré les inscriptions sur le couvercle de l'urne. Un grand sourire s'afficha sur le visage de Lara à la lecture de cette inscription
— L'urne ! Mais oui, bon sang ! IL faut la brisé ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ! Lara...pauvre sotte.
Une puissante montée d'adrénaline transperça son corps. Elle sortit en courant vers le grand Hall, glissa le long de la rambarde des escaliers et fonças vers le grand salon. A peine fut-elle arrivée que la créature de fumée fit son apparition.
— Tu es plutôt agile, jeune fille ! Mais maintenant, finis de jouer !
— Je suis bien d'accord ! Dit Lara amusée, en remarquant que l'urne était toujours présente sur le sol.
La créature s'avanças, sombre et menaçante vers Lara. Cette dernière lui offrit son plus beau sourire et....D'un coup de feux, fit explosé l'urne en mille morceaux.
L'effet fut immédiat. Dans un hurlement de rage, la créature de fumée tourbillonnas tel une tornade, de plus en plus vite jusqu'as ce qu'une lumière blanche intense et d'une violence extrême aveugle la belle puis...tout revint à la normal.
— Bonne nuit ! Fanfaronnas Lara.
Lara se posa quelques minutes et remarqua soudain que le pommeau du couvercle de l'urne bougé légèrement. Elle exerça une légère pression de la droite vers la gauche....Ca se dévissait ! Elle ouvrit donc le couvercle de l'urne et y découvrit, caché à l'intérieur, un mot à son intention :
Ma chère Lara.
Je savais que tu trouverais la solution. Mon enseignement t'as été des plus profitable. Si tu lis ces mots, c'est que je suis déjà mort. Une aventurière telle que toi ne peut se contentait d'un banal anniversaire. Le plaisir de la découverte, l'aventure et le doux frisson du danger sont tes nourritures spirituelles. Ceci est mon cadeau. Le dernier cadeau que je puisse t'offrir. Puisses-tu l'apprécier à sa juste valeur.
Joyeux Anniversaire Lara
Ton vieil ami et Mentor,
Werner Von Croy.
— Sacré Werner ! Ca c'est du cadeau ! Dit Lara en riant de bon cœur. Elle se releva, sortis le Yorkshire de sa tante du bol à punch et le déposa sur le moelleux d'un fauteuil. Elle s'apprêtait à monté à l'étage quand soudain :
— Seigneur ! Winston !
Elle accourut dans la cuisine et découvrit le pauvre winston frigorifié dans le grand frigo. Elle ne chercha même pas à comprendre et le plaça tout habillé sous une douche brulante.
Enveloppé dans une grande serviette bien chaude mais la voix encore toute grelottante, Winston lui tint ces mots :
— A-a-alors, Mi-miss Croft ! Je, je v-vois que vous n-nous av-avais ti-tiré d'affaire ! Je suis dé-désolé de la tou-tournure des événements.
— Ne vous en faites pas mon vieil ami. Ca à été l'une des plus belles soirées d'anniversaire de toute ma vie !
— Vrai-vraiment ? S'exclama Winston.
— Oh que Oui ! Un Anniversaire à tomber Raide.
Fin
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