L’ÉVEIL DU MASQUE DE SANG ENQUÊTE SUR UN ÉGORGEUR
Dans les épisodes précédents : Julie est définitivement intégrée dans l'enquête. Mais Florian intervient et grille la couverture de sa collègue de l'Université, par erreur. Toutefois l'inspecteur O'GroCalibr accepte leur présence malgré les mensonges de Julie. N'ayant aucune piste concrète, ils décident de retourner à la maison du psychiatre Winnie l'Ourson, sont les enfants ont été assassinés en même temps qu'Eugénie, afin de trouver des indices.
CHAPITRE 3D : RETOUR À LA MAISON DE L'HORREUR
Note : Ce chapitre étant diffusé en Real D 3D sur les ordinateurs équipés, vous êtes priés de mettre vos lunettes 3D pour admirer les lettres en relief. Notre société remercie James Cameron de nous avoir aidés à maitriser cette formidable technologie.
Un éclair zébra le ciel, tandis que la pluie tombait avec force sur la route. Mais les essuie-glaces n’étaient pas en mouvements dans le but de retirer la flotte qui coulait sur le pare-brise mais pour nettoyer la viande bovine qui avait giclé lorsqu’Henry O’GroCalibr avait écrabouillé volontairement une nouvelle vache. - Je trouve ces assassinats de vaches excitants, non ? demanda Florian, installé à l’arrière. - C’est une mode, ça passera ! affirma Lucien Teslo, présent également pour participer à l’enquête. - Bon, CoolGrisou, vous pensez vraiment que l’on peut trouver des indices malgré l’obscurité et la pluie ? demanda l’inspecteur pervers. - Je n’en sais rien, Henry. Mais on est mieux là à essayer de faire avancer l’enquête plutôt que d’aller à la fête organisée Barjot ! L’agent Miller, installé à côté d’O’GroCalibr, quand à lui, semblait déçu de ne pas y être… Même si les mœurs de Gibritte Barjot étaient réellement peu recommandables, cette vieille peau avait un don dans l’organisation de fêtes costumées. On racontait également qu’elle organisait des orgies mais ça, c’est une histoire qu’il ne m’est pas conseillé de vous raconter… La voiture venait d’arriver devant la propriété de l’Ourson. L’équipe sortit du véhicule et restèrent sous la pluie. - Très bien, Sherlock, on commence par où ? demanda Lucien. - Je pense qu’il faut commencer par chercher par où le tueur est entré, non ? proposa Florian. - Bonne idée ! s’exclama O’GroCalibr. Je vais faire le tour de la maison. Vous, allez voir à l’intérieur ! Il s’empara d’une lampe de poche et parti de son côté. Miller, Julie, Florian et Lucien entrèrent dans la maison et allumèrent les lumières de l’entrée. - La porte était grande ouverte… annonça Miller. - Le tueur à dû passer par là pour poursuivre Eugénie dehors, en conclut Lucien. - Bon, on va se séparer pour chercher des indices ! décida Julie. - Je reste ici ! annonça Miller. - Je vais à la cave ! dit Florian. - Je monte à l’étage ! déclara Julie. - Je vais dans le grenier ! répondit Lucien. - Y a pas de grenier… - Bon, je vais au deuxième étage alors ! Tous se séparèrent. En se dirigeant vers l’escalier qui menait à l’étage, Julie vit des morceaux de verres éparpillés sur le sol. - Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Lucien qui venait de la rejoindre. - Il y a pleins de morceaux de verres par terre. Tu crois qu’il y a eu une bagarre ? - Je me demande. Tu en conclus quoi ? - Et bien, je suis persuadée qu’Eugénie était une spécialiste des traditions fakir et que ses morceaux de verres lui servaient pour s’entraîner à marcher sur des objets tranchants, lui permettant ainsi de se dépasser physiquement ! Elle semblait fière de sa conclusion. Lucien fit un tour d’horizon de la pièce et déclara : - Ou alors, il y a vraiment eu une bagarre : voici ma version des faits. L’assassin poursuivait Eugénie dans la maison et elle s’est emparée d’un chandelier pour se défendre : elle a frappé l’assassin à l’arrière de la tête et ce dernier a glissé dans les escaliers, l’envoyant se fracasser contre une table en verre qui s’est brisée avec le choc. Julie se mit à rire de bon cœur, amusée par le raisonnement naïf de Lucien. - Mon pauvre Lu’ ! C’est tout bonnement impossible ! Je te dis qu’Eugénie était une fakir ! - Écoute ! Tous les indices sont présents pour confirmer ma théorie : le chandelier – il pointa de l’index un chandelier tordu, jeté au sol – et la table en verre brisée – il désigna le mobilier chic détruit. L’apprentie journaliste resta la bouche légèrement entrouverte mais se remit à parler dans l’espoir de convertir Lucien à sa théorie de « Eugénie devenue fakir ». - Julie ! l’interrompit soudainement Lucien. Ne te vexe pas mais je suis certain que je suis sur la bonne voie ! Il enfila des gants en plastique qu’il avait toujours sur lui, s’empara du chandelier et le leva à la hauteur du regard. - Regarde ! Il y a même du sang ! On pourra faire une analyse ADN et si l’assassin est inscrit dans la base de données de la police, on le retrouvera ! - Lucien, tu es brillant ! avoua Julie. Mais nous devons continuer de chercher d’autres indices ! Montons à l’étage !
Pendant ce temps, l’inspecteur Henry O’GroCalibr faisait une ronde autour de la maison, observant les murs comme s’il cherchait des indices. Un éclair zébra le ciel tandis que le tonnerre grondait, lui rajoutant toujours plus d’appréhension. Personne ne le savait, mais il avait énormément peur de l’orage. Il essayait de se rassurer lorsqu’il entendit un bruit suspect et se retourna en dégainant une endive, son dîner, qu’il avait prit pour son revolver. - QUI VA LÀ ? Hurla t-il. Mais il n’y avait personne…
Florian se dirigeait vers la porte de la cave. Tout à coup, il y eu le bruit du tonnerre et toutes les lumières s’éteignirent. - me***… marmonna t-il en se cognant contre un mur. Il fouilla dans ses poches et en sortit un briquet qu’il actionna, répandant une lueur jaune dans le couloir dans lequel il se trouvait. Très peu rassuré, il s’avança vers la porte vers laquelle il se dirigeait et l’ouvrit. S’il n’était pas rassuré au départ, cette fois, il avait carrément le stress : les escaliers qui descendaient dans la cave n’étaient pas illuminés et la salle en elle-même était aussi sombre que l’intérieur des intestins d’un cachalot. - Allez ! se dit-il. Un peu de courage ! Il posa son pied sur la première marche de l’escalier. Presque immédiatement, cette dernière se brisa sous son poids et il fit une chute plutôt violente tout en poussant un cri. Lorsqu’il toucha le sol, il avait perdu son briquet dont la flamme s’était, naturellement, éteinte et en plus, il venait de se faire mal. Il se mit en boule, des larmes coulant sur ses joues et se mit à sucer son pouce.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? s’écria Julie tandis que les lumières venaient de s’éteindre. - Coupure de courant, de toute évidence ! répondit la voix de Miller. Lucien et Julie étaient en train de monter les escaliers qui menaient au premier étage lorsque le courant avait été coupé à cause du mauvais temps. Quelques secondes plus tard, le cri de Florian retentit dans la maison, donnant à Julie la chair de poule. - Qu’est-ce que c’est encore ? demanda Lucien. Il y eut des bruits de pas à l’étage inférieur puis Miller revint et déclara : - Apparemment il est tombé ! Les marches étaient en mauvais état ! - Dans une maison aussi luxueuse, ça m’étonne… murmura Lucien pour lui-même. Ils étaient à présent dans un couloir. Armée de son téléphone portable qui avait la fonction lampe de poche, Julie partit de son côté tandis que Lucien montait d’autres escaliers afin d’aller à l’étage supérieur. Le cœur battant, l’intrépide journaliste blonde avança dans les couloirs mal éclairés. Elle arriva devant une porte légèrement entrouverte qu’elle poussa après avoir eu un moment d’hésitation. Elle poussa un petit cri en comprenant qu’elle venait d’arriver dans la chambre dans laquelle les enfants avaient été tués : des litres de sang et de boyaux étaient éparpillés au sol mais le pire était sûrement ce que Julie appela plus tard l’effroyable vérité : en plus de ne pas avoir de télé, les enfants l’Ourson n’avaient pas non plus d’ordinateurs dans leur chambre !
L’agent Miller cherchait d’autres indices au rez-de-chaussée. Il était dans une grande bibliothèque et éclairait les reliures de cuir. Dans quelques pièces de la maison, il avait retrouvés des vêtements qui (d’après la taille) semblaient appartenir à Eugénie. Horrifié, l’agent Miller comprit que le psychopathe avait torturé la pauvre fille, mais qu’en plus il l’avait humiliée. Pauvre petite âme pudique pervertie par un psychopathe (sept « p » dans la même phrase !). Il continuait de regarder les livres, ne voyant pas la poignée d’une autre porte (la pièce était tellement grande qu’elle comptait trois portes différentes) tourner très lentement et silencieusement. Il y eut un éclair particulièrement lumineux tandis que la porte s’ouvrait, sans bruit. Une main gantée, tenant une hache tranchante, entra dans la pièce et s’approcha de l’agent Miller qui n’avait rien vu, rien entendu. Une fois que la silhouette qui venait d’entrer fut assez près du policier, elle leva son arme au-dessus de la tête du policier, qui décida finalement de se retourner. Un éclair lui permit de voir le visage de son agresseur et, avant qu’il n’ait eu le temps de pousser le moindre cri, senti la lame le frapper au visage. Un morceau de cerveau et une oreille allèrent se coller contre le mur le plus proche tandis qu’un geyser de sang coula de la blessure. L’agent Miller agonisait sans émettre un bruit tandis que le tueur sortait de la pièce en refermant derrière lui.
Lucien ouvrit une des portes du second étage et tomba dans un bureau parfaitement ordonné : le bureau du docteur Winnie l’Ourson ! Peut-être y avait-il des indices ? Il s’approcha du bureau en bois de chêne et se mit à ouvrir les différents tiroirs. Il tomba sur un trousseau de clef dont il s’empara sans attendre. Il vit alors l’ordinateur du docteur. Pouvait-il y avoir des choses intéressantes dedans ? Légèrement déçu, il se rendit compte que même si c’était le cas, il ne pouvait le fouiller pour le moment étant donné la coupure de courant. Et pourtant, l’ordinateur était sûrement relié à un système de sécurité : en arrivant dans la maison, et en observant certains pans de murs, il avait pu voir des micro-caméras de sécurité de la taille de bouton de manchettes, placées dans toute la maison. Teslo se demanda à ce moment si la police faisait correctement son boulot : il était clair que s’ils arrivaient à récupérer les images des caméras de surveillances, ils pourraient identifier le tueur. Mais bon, pour le moment, cela ne servait à rien d’essayer de récupérer le disque dur. Ils avaient tout leur temps pour enquêter. Il s’intéressa aux tiroirs encastrés dans le mur derrière lui. Verrouillés, ils devaient sûrement cacher des informations intéressantes. Prenant le trousseau de clef qu’il avait obtenu précédemment, il réussit à ouvrir le premier tiroir. Il y avait à l’intérieur des dossiers sur les différents patients que le docteur Winnie avait eu : étant un psychiatre réputé, énormément de personnes venaient le voir. Et parmi ses personnes, il y avait… - Anthony Anderson ! s’exclama Lucien en sortant un dossier qu’il commença à feuilleter. Les informations sur Jack l’Égorgeur étaient là : de sa naissance jusqu’à son internement, les informations de l’Ourson pouvaient être d’une grande utilité ! Rangeant le dossier dans son sac, il fouilla dans les autres tiroirs et s’empara du plus grand nombre de dossiers que son sac pouvait transporter. Ce soir, il avait l’impression d’avoir trouvé des choses très intéressantes.
Florian était de nouveau sur pied, avait retrouvé son briquet et avançait dans la cave sombre. Il ne semblait pas y avoir grand-chose d’intéressant à l’exception de la grande fenêtre. Effectivement, la seule fenêtre qui permettait de laisser passer un peu de lumière était placée en hauteur, ce qui faisait qu’en grimpant sur une chaise, on pouvait voir au dehors. Mais ce qui était le plus intéressant, c’était le fait que cette fenêtre soit brisée mais que les morceaux de verre étaient à l’intérieur, ce qui signifiait qu’elle avait été forcée de l’extérieur. Comprenant de quoi cela retournait, Florian se parla à lui-même : - L’assassin ne pouvait entrer dans la maison par les entrées principales sans être repéré. Il devait y aller en douceur : il est passé par cette fenêtre en brisant la vitre et était entré dans la cave où il avait sûrement trouvé les affaires qu’il lui fallait : couteaux de chasse, déguisements d’enfants. Il a attendu qu’Eugénie ne se trouve pas dans le salon et est monté à l’étage pour tuer les enfants : l’autopsie l’a révélé, les enfants sont morts avant Eugénie. Il a eu la chance que les marches ne cèdent pas sous ses pieds. Il revint au niveau des escaliers et constata que le bois était loin d’être pourri. Donc s’il n’était pas pourri, pourquoi avait-il brutalement cédé ? - Les L’Ourson étaient accro au ménage : les potins disent qu’ils ont sept femmes de ménage. Donc la cave devait également être nettoyée. Il passa son doigt sur le sol et constata qu’il n’y avait pas la moindre poussière. - Et elle l’était ! Donc il n’y avait aucune raison que l’escalier ne se casse que ce soit pour le tueur ou pour moi. Cela signifie donc une chose : lors de son passage, l’assassin a fragilisé l’escalier ! Un hurlement de femme retentit soudainement, rompant le silence.
Julie était dans une salle de bain au moment du cri. Sursautant, elle fonça dans le couloir et descendit les escaliers, manquant de glisser. Elle fut rejointe presque immédiatement par Lucien. - Pourquoi as-tu crié ? lui demanda t-il, le souffle court. - Mais je n’ai pas crié ! s’étonna t-elle. Ça provenait du rez-de-chaussée ! Ils arrivèrent dans le salon et Florian sortit de la cave : les escaliers n’avaient pas cédés cette fois. - Qu’est ce que… commença t-il. Mais le hurlement de femme reprit de nouveau : il provenait de la bibliothèque. Fonçant vers une des portes qui semblaient mener à la pièce en question, ils la défoncèrent et pénétrèrent dans la bibliothèque où tous se retinrent de pousser un hurlement d’horreur ! L’agent Miller était quasiment décapité : la moitié de sa tête avait été tranchée par une hache, cette dernière plantée dans le sol. O’GroCalibr était là, revolver dégainé. - Que se passe t-il ? S’écria Julie. Qui a crié ? - Moi, répondit l’inspecteur. - Vous ? s’étonna Florian. Mais non, nous parlons du hurlement de femme ! - Oui, c’est bien ce que je dis, c’est moi ! Désolé, je n’aime pas qu’on salisse les murs mais là, c’est intolérable. Le papier peint datait des années 90 et présentait une version érotique de Blanche-Neige et les Sept Nains ! C’est révoltant ! Je vais me charger personnellement du malade qui a fait ça ! rugit-il. - Mais… bredouilla Julie. Et l’agent Miller, vous en faites quoi dans l’histoire ? - Qui ? s’étonna l’inspecteur, sans comprendre. - Mais votre adjoint ! - Lui ? Ah ! Vous voulez parler de ce couillon ? Bah, c’est pas une grosse perte, ça m’arrive à chaque enquête de perdre mon adjoint préféré et au moins, le système d’aération du commissariat est libre maintenant pour celui qui veut aménager un bureau ! - Vous ne trouvez pas que ça sent le gaz ? demanda soudainement Florian. Le jeune homme avait l’odorat sensible et il y avait une odeur qui le gênait abominablement. Mais les autres, après avoir bruyamment reniflés, répondirent en chœur : - Non ! Je sens rien ! - J’ai des infos intéressantes ! déclara soudainement Lucien. Dans le bureau de Winnie ! L’ordinateur ! Il est relié au système de sécurité de la maison et donc, aux caméras de surveillance ! Si on emporte le disque dur au commissariat, je suis sûr que l’on pourra identifier le tueur ! - Bravo, Lucien ! le félicita Julie. - Oui, pas mal, Teslo ! approuva O’GroCalibr en grimpant les escaliers. Faisons vite ! Je suis sûr à 90 % que le tueur est dans la maison ! - Si je comprends bien, les derniers 10 % suggèrent que Miller s’est tué tout seul ? demanda Florian. - Ce ne serait pas la première fois que cela arrive à un de mes collègues ! affirma l’inspecteur.
Tandis qu’ils commençaient à monter au second étage, Julie crut voir une silhouette passer à l’autre bout du couloir. S’arrêtant, elle voulut prévenir ses collègues mais ils étaient déjà montés. Son instinct de journaliste prenant le dessus, elle sortit un petit revolver de sa poche et avança dans le couloir sombre. Elle s’approcha de l’endroit où elle avait cru voir la silhouette et vit une porte qui était ouverte. Pointant son revolver à l’intérieur de la pièce, elle illumina son chemin à l’aide de la lumière émise par son téléphone. Elle entra dans ce qui ressemblait à une chambre. Cela devait sûrement être une chambre d’amis car il n’y avait que très peu de mobilier dans cette pièce à l’exception d’un grand lit et de deux tables de chevets. Julie remarqua que les l’Ourson devaient aimer les chandeliers car il y en avait quatre dans la même pièce. Profitant de leur présence pour avoir plus de lumière, elle sortit un briquet de sa poche et les alluma tous les quatre. Du coup, la pièce était beaucoup mieux éclairée. Julie pointa son arme vers l’armoire encastrée dans le mur et tira violemment la porte coulissante, révélant une penderie vide. Il n’y avait personne dans la pièce… Son imagination lui avait-il joué un tour ? C’est alors qu’elle remarqua une porte fermée, dans la même pièce. Elle donnait sûrement sur une salle de bain. Pointant encore une fois son arme, elle avança vers la porte et l’ouvrit d’un coup de pied. Il n’y avait personne. Derrière la porte non plus, ni dans la cabine de douche. Par sécurité, elle vérifia même dans la cuvette des toilettes et dans la poubelle. Personne… Mais alors, elle avait eu une hallucination… Et pourtant, elle était sûre d’avoir vu quelqu’un ! Elle remarqua alors quelque chose d’étrange : dans le mur, il y avait une sorte de petit trou circulaire par lequel filtrait de la lumière jaune. Intriguée, elle s’approcha de ce trou et plaça son œil juste devant. Elle vit alors qu’il s’agissait de la chambre juste derrière, celle dans laquelle elle avait allumé les chandeliers. Elle resta un moment à regarder… Puis un hurlement perçant !
- ARRÊTEZ DE GUEULER COMME ÇA ! s’écria Florian. O’GroCalibr avait une nouvelle fois poussé un hurlement qui avait fait sursauter tout le monde, dont Lucien qui tentait de démonter l’ordinateur. - Mais j’ai vu une araignée ! se plaigna t-il. Vous ne pouvez pas comprendre à quel point je les déteste ! Mais il y eut à nouveau un hurlement sauf que celui-ci Lucien le reconnut comme étant celui de sa collègue. - Julie n’était pas avec nous ? s’étonna t-il. Florian fut le premier à sortir de la pièce et à descendre à l’étage inférieur d’où provenait le cri. Il entra dans une pièce et la première chose qu’il vit, ce fut un lit en feu. Puis il se sentit bousculé et vit une forme noire qui lui avait foncé dessus et l’avait écarté d’un coup de poing. Florian se remit sur pied mais s’intéressa surtout au cri de Julie qui semblait provenir d’une pièce à côté. Il contourna le lit en flammes et vit Julie, qui paraissait être tombée par terre, blessée au-dessus de l’œil, en proie à une grande panique. - Le tueur était là ! s’écria t-elle. Dans la chambre ! - Je sais, je l’ai vu ! - HALTE OU JE TIRE ! S’écria alors la voix de l’inspecteur O’GroCalibr. Il y eut un coup de feu, un bruit de verre qu’on le brise et une exclamation de Lucien. - O’GROCALIBR, IL S’ENFUIT ! IL MONTE À L’ÉTAGE ! Hurla la voix de Lucien. Il y eut de nouveau trois coups de feu, mais Florian aida Julie à se relever. - J’ai vu son œil devant le trou, dit-elle. Et lorsqu’il a vu que je l’observais, il a enfoncé une lame dans le mur et… il a faillit me crever l’œil ! - Il a mit le feu au lit ! Il faut partir ! Ils sortirent de la pièce et foncèrent dans le couloir tandis que les flammes montaient déjà au plafond. - O’GROCALIBR ! LUCIEN ! AU FEU ! - ON EST À L’ÉTAGE ! cria la voix de Lucien. Il y eut de nouveau deux coups de feu tandis que les deux apprentis journalistes montaient à l’étage supérieur. Ils virent alors leurs deux collègues, devant une fenêtre ouverte, qui semblaient regarder au loin. - Ce fils de pu** s’échappe ! Rugit O’GroCalibr. - Comment a-t-il… commença Julie. - Il a sauté par la fenêtre et il a glissé sur le toit en pente, expliqua Lucien. Il vient de s’enfuir vers la forêt ! - Ce salaud a blessé Julie ! annonça Florian. Et il y a le feu en bas ! - Il faut prendre le disque dur ! rappela Lucien. C’est le seul moyen de savoir qui est le tueur ! - Une seconde ! s’exclama Florian en lui retenant le bras. Je suis persuadé que ça sent le gaz de plus en plus fort. Il comprit alors instantanément. Le gaz, le feu au lit ! - OH MON DIEU ! IL VEUT NOUS FAIRE EXPLOSER ! Hurla t-il. Il y eut comme le bruit d’une explosion et le sol trembla. Une forte lumière jaune sembla monter les escaliers à toute allure. O’GroCalibr avait agit aussitôt : en comprenant que la maison allait exploser, il avait attrapé Lucien et l’avait poussé par la fenêtre tandis que Florian, Julie et lui se jetaient à leur tour tandis que les flammes les suivaient, manquant de les brûler au premier degré.
Poussant des cris, les quatre enquêteurs firent des roulés-boulés en glissant sur la toiture trempée avant de tomber sur le gazon humide et boueux. - COURREZ ! Hurla soudainement Florian. Julie s’était relevée immédiatement et avait foncé derrière Lucien et Florian, O’GroCalibr fermant la marche tandis que la maison explosa, formant une boule de feu qui s’éleva dans le ciel, les journalistes et le flic allant se cacher derrière la voiture, leurs vêtements trempés et couverts de boue, avant de regarder la maison dans laquelle ils se trouvaient il y a moins de trente secondes disparaître sous les flammes.
Ce chapitre ayant été converti à la 3D en post-production, nous ne garantissons pas que vous ayez ressenti les mêmes effets de profondeur qu’avec la 3D normale. Ce n’est pas grave car après tout, on ne critique PAS le système Hollywoodien !
_________________ The whole concept of celebrity pisses me off. While I'm not a celebrity, it's such a weird concept that society has cooked up for us. Astronauts and teachers are much more amazing than actors.
Dernière édition par Red Hood le 17 Jan 2011, 18:37, édité 1 fois.
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