Aller, petit chapitre de début de vacances.
Chapitre 6"
Ci-git Pinpin. Ayant été prit à la chasse, il s'en est allé par là où part la chiasse".
« - Aurélien, c'est pas un peu...
- Un peu quoi ?
- Irrespectueux ?
- Vu que c'est à cause de cette bestiole que vous me prenez tous pour un Lapin Crétin... Non.
- … »
Nathalie sentait les autres la suivre. Sous l'eau la lumière était très peu forte, et même une lampe pouvait difficilement éclairer à quelques mètres. Dans cette crevasse, tout ce qu'elle avait apprit semblait avoir été sciemment oublié pour l'enquiquiner. Non seulement tout été très lumineux, mais en plus il été géologiquement impossible qu'une faille soit présente en plein milieu de la Manche.
Ils arrivèrent au bout d’un moment à un c** de sac. Il n’y avait rien. Pas la moindre pierre trop bien taillée, pas la moindre petite perfection dans la roche. Juste Rien.
Ils fouillèrent complètement la zone. Rien. Juste un fond marin des plus banals.
C’est frustrés qu’ils remontèrent à la surface. Heureusement, il y avait d’autres zones possibles. Ils prévinrent le QG qu’ils allaient encore passer au moins une journée en mer, et donc qu’ils passaient la nuit à bord. Seul Oli retournait au QG, afin de régler quelques problèmes de réseau.
Ils firent un repas rapide sur le pont. En raison de la saison hivernale, le soleil allait se coucher tôt et ils ne pourraient plus vraiment voir la mer. Nathalie mâchouillait la manche droite de son pull, accoudée sur le garde fou de la proue. Elle regardait le couché de soleil. Il était si beau. Nathalie se laissa quelques instants divaguer.
Voi che sapete che cosa e amorBien sûr, l’accent italien de Nathalie était loin d’être parfait, et le ton était oscillant, mais qui s’en souciait ? Elle était au milieu de la Manche.
Au même instant, Oli rentrait au QG. Sans avoir eu le temps de poser son sac, il fut conduit à la salle des serveurs, et fut assis sur le siège devant l’ordinateur central avec interdiction de se relever tant que le problème n’était pas réglé, même pour aller aux toilettes. Même son envie pressente fut oubliée quand il se rendit compte que c’était encore la faute de quelqu’un qui était allé sur
http://www.pompiersenchaleurs.com alors qu’il l’avait formellement interdit. Il commençait à soupçonner Aurélien d’être derrière cette récidive énervante.
Ma pur mi piace lan…Nathalie s’arrêta soudain. Quelque chose clochait sur l’eau. Une vague bien trop grande à son goût semblait se former au loin. C’était impossible qu’une vague assez dangereuse pour leur bateau se forme aussi vite dans cette mer, surtout en cette saison, mais quelque chose disait à Nath’ que c’était quelque chose de très mauvais qui allait leur tomber dessus.
Elle se releva et parti dans les cabines et ramena Lucien pour avoir son avis.
« - Bah… C’est juste une vague plus grosse que les autres, elle doit te paraitre plus grande à cause du couché de soleil derrière.
-… As-tu idée de la connerie que tu viens de sortir ?
- Je préfre pas. Bon, je retourne dans ma cabine.
- Ok. »
Lucien reparti, laissant Nathalie se mordre seule les ongles. Elle avait vraiment un très mauvais pressentiment.
C’est un quart-heure après que sa arriva, quand le soleil fut coucher. Nathalie n’avait pas réussis à détacher les yeux de cette inquiétante vague. Elle put donc voir la forme en émerger. Un visage formé d’eau. C’est un visage de femme, cela se voyait aux travers du flou causé par l’eau. Un visage d’eau qui fonçait sur eux, semblant en colère.
« - LUCIEN ! »
Olivier pu enfin souffler. Le virus était parti, le réseau de TRO pouvait remarcher. Il allait enfin se lever quand…
« Liaison avec expédition ISS irrécupérable. »
Il essaya de reconnecter manuellement le bateau au réseau TRO. Rien. Il sorti son téléphone portable et composa le numéro de Nathalie. Pas de réponse. Pareil sur celui de Lucien. Sa commençait à être inquiétant.
Il ouvrit le logiciel permettant d’accéder aux images satellites et regarda la position du bateau. Rien. Il remonta les images, et ce qu’il vit le surpris.
Entre 18h21m32s et 18h21m33s, le bateau avait disparut. Sans laisser aucunes traces. Rien. Il était là l’image d’avant, puis disparut l’instant d’après.
La soirée même tous les membres furent mis au courant. Un frisson de panique parcouru les membres résidants à l’année de TRO. Aurélien essayait de téléphone à Lucien toutes les cinq minutes, Mathieu essayait de le calmer, Amélie frappait Oli avec une serviette éponge sur les fesses car il n’était pas resté pour sauver Nathalie. Bref, le crétinisme habituelle était multipliée par deux.
Personne ne savait ce qu’ils allaient faire. Ce n’était pas une situation courante, les admins étaient en vacances, et Lara injoignable… Vraiment. C’était pas de chance.