Mais c'est qu'il y a foule ici dis dont!
. Je savais pas que mes textes avaient un tel succès.
Ben quoi j'ai pas droit de me jeter des fleurs? La Révélation de l’invisibleLa bataille continuait de faire rage, mais lors de la ligne droite de l’ECG, une forme apparut dans une légère lumière bleutée. Au vu de la forme de l’ombre on aurait dit un ange tel que nous les chrétiens les imaginons. C’est quand la lumière disparut que la réelle image de l’être se révélait. Le fixant de nos yeux ébahis, nous cessions tout combat. Avec une seule et unique questions. Qui est cet être et que veut-il?
J’avais beau le regarder rien ne me semblait montrer le moindre signe de danger. Alors que mon homonyme lui montrait les dents sentant une menace toute proche. Cet être tout de noir jusqu’aux plumes de ses ailes, comme les corbeaux, les yeux verdoyant d’une émeraude parfaite. Avec une légère touche de rouge sang dans le fond. En ouvrant ce qui ressemblait à une main une longue ligne droite parsemée d’éclair vit le jour, pour former une faux rougeoyante. D’un simple murmure une tempête se déchainait nous envoyant dans le mur du fond de la pièce. Comment d’un simple murmure avait-elle put faire ça? D’où pouvait bien provenir une telle puissance…
« Alors voilà à quoi ressemble une séparation entitaire? Nous disait-il.
-: On peut savoir qui tu es au juste? Lui demandais-je.
-: Jm’en fou de qui c’est. Me répondais mon vampirisme.
-: On me donne bien des noms, mais c’est pas le plus important, dans le cas présent.
-: Ha! Dans ce cas…
-: Tu vas cre… »
Il se jetait sur lui avec toute sa rage voulant se déchainer, mais dans un autre murmure mon homonyme retournait encore contre le mur derrière nous. S’il ne pouvait l’approcher comment moi j’aurai pu quoi que ce soit contre lui. Sa puissance dépassait la nôtre de très loin. C’est alors qu’il reprit la parole.
« Tu te demandes qui je suis mais surtout la raison de ma présence ici n’est-ce pas?
-: Avant tu peux me dire pourquoi mon homonyme ne bouge plus?
-: Il n’est pas mort mais je l’ai littéralement affaibli, pour nous laisser le champ libre.
-: Comment ça?
-: Depuis mon trône je t’observe jeune mortel…
-: Holà ho une seconde tu veux! Depuis combien de temps dure ton pti manège?
-: Ta naissance.
-: Tu peux me dire pourquoi tu joues les scientifiques avec moi?
-: Tout simplement par ce que j’ai participé à ta conception…
-: Tu veux pas que je t’appelle papa tant que t’y est, à moins que ce soit maman.
-: Très drôle gamin, c’est moi qui suis à l’origine de ce que tu es.
-: Attend un peu. Ne me dis pas que… »
Cet être voyait au travers de mon regard ébahis toute la compréhension de l’ironie de la situation. Comment pouvait-il être là. Avec toute la surprise je finissais par lâcher la Reaver. Cette compréhension si soudaine eu l’effet d’une bombe. Je m’étais toujours demander ce qui avait bien put se passer, et voilà que la réponse se trouvait ici devant moi.
« Si tu veux bien, on pourrait passer à la partie la plus importante.
-: Si je m’attendais à celle-là!
-: Un mal immense s’apprête à être libérer, un mal que j‘avais enfermé. Il y a plusieurs millions de vos années.
-: Je veux bien aider mais je suis pas trop en état de le faire. Tu crois pas?
-: Certes. Mais j’aurai besoin de ton aide pour le contenir, je doute fort qu’il se laisse berner une deuxième fois sans broncher.
-: Aide moi et je t’aiderai ensuite.
-: Pour ça je ne peux rien pour toi.
-: Ta puissance est sans égal et tu peux rien pour moi? Tu te foutrais pas d’ma gueule par hasard?
-: Je t’assure que je ne peux rien.
-: Bien! Je vais devoir creuser pour la trouver cette soluce. Ch***. »
Alors qu’il partait comme si de rien n’était je pouvais sentir mon homonyme se relever avec de plus en plus de force. Je sentais une haine qui émanait de lui sans équivalence. Il le maudissait de tout son être.
« Vous avez parlé de quoi?
-: Ben c’est lui qui nous a créé.
-: Mais qu’est ce que…
-: Hé ouai c’est lui. »
A en juger par son air ahuris, sa compréhension avait atteint le même que la mienne.
« Mais comment…
-: Je sais, mais c’est pas le plus intriguant.
-: C’est quoi alors?
-: Il était venu solliciter notre aide, car d’après lui un mal immense reviendrait.
-: Quoi il est pas capable de s’en occuper seul avec toute sa grande puissance à sa disposition.
-: Tu peux ranger ton arrogance au placard, on parle d’une possible fin du monde si c’est pas plus.
-: Il faut toujours que tu dramatise pour pas grand-chose.
-: pu**** ck’i faut pas entendre comme connerie. En attendant faut qu’on se réunisse pour avoir une chance de réussir le coup.
-: PAS QUESTION! JAMAIS! JE REFUSE DE ME PLIER ENCORE A TES VOLONTES! »
Comment pouvais-je soumettre cette volonté propre, une entité libre de tous mouvements. Il devait y avoir une solution, sinon on en serait pas là. Depuis mon plus jeune âge on me bassinait avec le destin, s’ils savaient la terrible vérité… bref je m’égare. Ce que je voudrais n’est pas une soumission mais une réunification, deux esprits dans un même corps le détruisaient à petit feu.
« C’est pas de la soumission, Abrutis, une réunification.
-: Non! Oublis ça de suite.
-: Je te signale que c’est lui qui nous a enfermer là pour ne pas qu’on disparaisse dans le monde du dessous.
-: Quoi alors étant deux entité séparés on serait dans le monde du dessous tous les deux?
-: Ce qui prouverai que ma résurrection était bien réelle. Si je meurs tu disparais avec moi.
-:…
-: Tiens tu dis plus rien, où est donc passé toute cette arrogance?
-: Hoo ! La ferme. »
Il ne la voulait pas mais avait-il seulement le choix? Soit il acceptait et la réunification pouvait enfin avoir lieux, soit il la refusait et nous disparitions dans l’autre monde. Alors qu’il était toute à sa réflexion en me tournant, je vis une petite boule blanche apparaitre. A peine plus grosse que le cochonnet à la pétanque, brillant comme un soleil dans les dessins animés.
« Désolé de t’interrompre dans ta réflexion mais…
-: Quoi encore?
-: Tu pourrais jeter un œil à ça? »
En se retournant il la vit tout comme moi. Abasourdi par cette chose il ne savait trop que faire. Il fallait la toucher ou pas? Tendant le bras aucune réaction de sa part, la ptite boule restait à la même place sans rien faire d’autre. Se trouvant à la hauteur de nos poitrine, illuminait son petit rayon d’action. Mon homonyme lui s’en écartait peu à peu. Le regardant je vis quelque chose que jamais je n’aurai vus autrement. La peur reflétait son visage, l’intrépide fonceur, le terrifiant vampire sentait de tout son être la peur qui l’envahissait. Comme s’il savait ce que cette chose était réellement.
« T’approche pas de ce truc.
-: Quoi?
-: Recule! Me hurle-t-il.
-: Explique me***!
-: C’est peut être jolie à regarder mais je sens le mal s’en dégager.
-: Hein?!! »
Il m’envoyait une boule de télékinésie qui me propulsa alors à plusieurs mètres de cette mystérieuse sphère. Me relevant la boule finie par bouger. Au vu des déplacements elle s’emblait attaquer le vampire, bien que vif et réactif les coups avec la Reaver ne lui causait aucun dommage. Puis ne m’ayant pas oublié, la boule se scinda en deux et la seconde partie s’en prenait à moi. Etant moins bien préparer ainsi que sans pouvoir je me trouvais pas de taille contre ce qui m’arrivait. Les coups pleuvaient sans que j’en puisse en esquiver le moindre. Doté d’une puissance dépassant toute espérance, je me trouvais au sol. Bien que je n’avais pas la moindre blessure apparente je ne pouvais plus bouger.
« C’est … c’es… quoi… cccc… cccee… bbb… b… bor… ddd…ddeell…
-: C’est pas vrai! C’est pas le moment de faire la sieste, alors debout! »
Quel abruti il faisait, il frimait avec tous ces pouvoir alors que j’en avais aucun. Cependant dans le monde réel, une créature ressemblant aux gargouilles sur les églises, avait posé sa main sur moi près du cœur marmonnant dans une langue ancienne. Une infirmière voyant la scène hurlait dans le couloir qui renvoyait l’écho de sa voix dans tout le bâtiment au travers de la résonnance. Prévenant ainsi le monstre. Qui était-elle? La regardant avec toute la noirceur de ses yeux, qui virent au rouge sang, liquéfiant instantanément l’infirmière pétrifiée de terreur… je passe les détails pour les âmes sensibles… la créature repris par la suite le cours de son rituel ou quoi que ce soit.
Désormais en alerte la sécurité se rendait sur les lieux sans savoir à quoi il devait s’attendre. Quelques légères minutes plus tard. Les voilà enfin arrivé. Devant le même spectacle les hommes ne bougèrent même plus… non la paralysie n’est pas contagieuse, enfin je crois… Horrifié de voir une telle horreur se trouver en ces lieux.
« Qu’est ce qu’on fait?
-: Ben faut l’arrêter.
-: Tu veux faire ça comment? »
Entre la peur d’être repérer par la bête, l’incompréhension de la situation et leur sens du devoir, ils n’avaient même pas remarqué qu’ils avaient les pieds dans le reste de la dite infirmière. Possédant un bon champs de vision doublé par l’instinct animal, elle vit deux gêneurs se montrer. Tournant son regard noir, elle les vit de face avant de leur faire subir le même sort. Sous les yeux d’une autre infirmière. Criant ce qu’elle pouvait tout en courant pour fuir au plus vite du danger.
Lara fut la 1ère informée de la situation, puis avec le temps toute la tour le savait. Se trouvant assez vite sur les lieux avec tout le monde, elle tentait de voir l’intrus pour une éventuelle identification. Mais même si sa connaissance des différents bestiaires semblait vaste une très grande partie lui échappait encore. Ce qui fut le cas pour celle-là, bien que gargouille d’aspect extérieur tout l’opposait à ses semblables en fort intérieur.
Je tentais de me relever mais cette sphère faisait tout pour m’en empêcher coup sur coup je résistais de moins en moins à mon sort. Ma force mentale elle-même s’amoindrissait avec le temps. C’est alors que tout semblait perdu, des paroles me revinrent en mémoire. « Je sens qu’au plus profond de toi, tu rejettes ce que tu es. Mais pour atteindre la plénitude que tu recherches tant tu dois accepter ce cadeau qu’on t’a offert. » C’est là que ces paroles qui n’avaient aucun sens en ce temps-là, se révélèrent enfin. J’avais créé ce cauchemar, moi seul pouvait y mettre un terme. C’est alors que je sus ce que je devais faire pour y remédier.
« Al… lor… viii… ii… viiien… nous… dev…vons le… faire… »
Ne sentant plus mes forces, dans un ultime espoir, je finissais par tendre le bras vers lui. Comprenant que c’était la seule issue à ce cauchemar il bondissait vers moi nos mains se rapprochèrent lentement puis une fois en contact nos deux esprit brillèrent d’une intensité que même une étoile ne pouvait rivaliser.
Les changements se propageaient tout aussi bien dans le monde réel, mon corps s’illuminait d’un bleu nuit révélant enfin tout la véritable puissance jusque-là enfouit. Sans même bouger je me levais dans les airs, défiant ainsi la gravité elle-même. Puis je me mis debout, c’est alors que j’ouvris les yeux. Le blanc étincelant avait laissé la place aux iris rouge comme le sang et les pupille rétracter comme ceux des félins. Le monstre pris peur devant se spectacle et tentait le tout pour le tout, en tentant de m’arracher le cœur. Je stopa net son élan et le regardant dans les yeux avec toute ma haine.
« Quomodo potest sola humana ipse ...?
Comment un simple humain peut il ...?-: Quia homo qui dixit tibi?
Qui te dit que je suis humain?-: Quomodo vos potestis intellegere me?
Comment peux-tu me comprendre?-: Scio quod sis vilis creaturae semper maneant tibi.
Je sais ce que tu es vil créature, et je vais te faire disparaître définitivement. »
C’est là que je lui arrachais son bras puis avec toute la puissance nouvellement acquise ainsi que mes nouvelles connaissances du monde magique, je la réduisais en un tas de poussière. Savant que cette gargouille était une créature magique invoqué, la seule faiblesse qu’elle avait était le regard du vampire lui-même. Seul un vampire pouvait la détruire, pas un demi-vampire, un véritable vampire.