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L’ÉVEIL DU MASQUE DE SANG
ENQUÊTE SUR UN ÉGORGEUR

Dans les épisodes précédents :
Un crime a été commis ! Eugénie, une étudiante de l'Université de Journalisme a été assassinée par un tueur alors qu'elle déambulait nue dans une grande maison, tout en faisant du baby-sitting. Une camarade de la fac, Julie CoolGrisou, décide d'enquêter afin de résoudre cette sanglante affaire et par la même avoir une note excellente à l'Université.

Pour cela, elle demande à Tristan Maniactiti, un vendeur de journaux (également commère) de lui fournir de faux-papiers pour pouvoir accéder sur la scène de crime.

Devenue Irina Vadko, elle arrive à voir le cadavre et collabore avec l'inspecteur Henry O'GroCalibr, idiot indécrottable et pervers sexuel. Ils comprennent vite que le meurtre est l'oeuvre d'un homme copiant les meurtres perpétrés 10 ans plus tôt par Jack l'Égorgeur, de son vrai nom Anthony Anderson, ce dernier emprisonné en asile psychiatrique.

Julie ne se doute pas encore que l'enquête va s'assombrir très vite !

CHAPITRE THE NAKED GIRL 2½ : L'INTERVENTION DE FLORIAN

Pour faire parti officiellement de l’enquête, Julie devait être présentée à la commissaire de la ville. Ce fut donc dans les locaux de la police que l’enquête se poursuivit. O’GroCalibr frappa à la porte du bureau de sa supérieure et, suivit de la désormais nommée Irina Vadko, l’ouvrit.
- Commissaire Barjot ?
Julie reconnut la vieille Gibritte Barjot, autrefois directrice de la SPZI (Société Protectrice des Zoophiles Incompris), installée derrière son bureau. Elle devait être en train d’interroger quelqu’un car ils l’avaient entendu parler quelques secondes auparavant mais les épaules larges de l’inspecteur l’empêchait de voir de qui il s’agissait.
- Quoi, Henry ? s’écria la voix de Gibritte Barjot, suraigüe et agressive. Je suis occupée !
- Excuse-moi, Gibritte ! Je viens te présenter l’agent de la Carabinieri di Roma, Irina Vodka !
- Qui c’est encore, cette tepu ? s’énerva Gibritte.
Julie entra dans la pièce et se présenta elle-même :
- Irina Vadko ! Je suis envoyée par mes supérieurs de Rome pour enquêter sur le meurtre d’Eugénie.
- Bel accent Japonais… répondit la commissaire. Pourquoi Rome s’inquiète de cette affaire ?
- Heu… C’est parce qu’Eugénie était en train de passer un concours pour devenir Pape ! improvisa t-elle. Et la police veut savoir si ce n’est pas un crime antireligieux !
- Ah, d’accord ! Avez-vous des indices sur l’affaire ? demanda Gibritte.
- Pas énormément… Mais je suis sûre que…
- BEEEEEEEEEEEEEEEH !
Julie sursauta et se tourna vers l’inspecteur O’GroCalibr qui semblait tout aussi étonné.
- Je vous jure que ce n’est pas moi ! s’exclama t-il.
- Ce n’est rien ! Intervint Gibritte. C’est Martin !
L’apprentie journaliste remarqua alors la personne qui était assise en face du bureau de Gibritte et dont Julie n’avait pas prêté attention. Mais elle se rendit compte que ce n’était pas un être humain mais un mouton habillé d’un string rouge, assis sur les fesses sur une chaise.
- Ne vous occupez pas de Martin et dites moi ce que vous avez découvert.
- Et bien, je suis sûr à 100% que l’assassin est musulman avec ! annonça vivement O’GroCalibr. Découvrez notre gamme de tapis de prière enfant !
- Quoi ? s’étonna Julie.
- Oui, la façon dont elle a été égorgée vivante rappelle la façon dont les imams égorgent les poulets pour qu’ils soient Halals ! Il doit être cannibale.
- Mais… commença Julie.
- D’après ce que nous pensons, le tueur portait une Burqa ! continua O’GroCalibr. Nous allons étudier ça dans mon bureau !
- Parfait ! Ricana Gibritte. Je suis anti-islam et l’idée qu’un nouvel arabe soit en prison ne me fait que plaisir ! Henry et vous, Irina, vous êtes définitivement chargés de l’enquête ! Maintenant, DÉGAGEZ ! Hurla t-elle.
Julie et l’inspecteur sortirent en vitesse du bureau tandis que Gibritte respirait un grand coup et se tourna vers Martin, le mouton.
- Martin, je suis désolée… Mais nous ne pouvons plus nous revoir de cette façon… Tu dois m’épouser !
- BEEEEEEEEEEEEEH !

- Mais qu’est-ce qu’il vous prend ? s’énerva Julie, une fois qu’ils furent enfermés dans le bureau d’O’GroCalibr. Vous êtes donc pervers mais aussi raciste ?
- Bon Dieu, bien sûr que non ! répliqua le policier. Mais Gibritte est raciste et le fait que j’ai menti sur ce point ne peut que la satisfaire et donc nous laisser tranquille. Lorsqu’elle est de mauvais poil, elle est aussi collante qu’une cr**** de chien dans une rue ! Comme ça nous pouvons travailler tranquilles !
Si Julie n’appréciait pas la technique, elle était forcée de constater qu’il avait raison : durant toute l’après-midi, ils avaient pu travailler. L’inspecteur O’GroCalibr s’était changé et arborait de nouveau son imperméable beige qui rendait sa ressemblance avec l’inspecteur Clouseau encore plus frappante. En plus de cela, Julie avait eu droit à son propre bureau. Il appartenait à l’agent Miller mais ce dernier avait été forcé de déménager dans les conduits d’aérations du poste de police, O’GroCalibr voulant absolument donner un bureau à Julie. Et à présent, ils étudiaient tout ce qu’ils avaient pu recueillir sur la scène du crime.
- Récapitulons ! annonça Julie à 20 heures. Dans les environs de 21 heures 40, la voisine du docteur Winnie l’Ourson a entendu un bruit ressemblant à celui d’une tronçonneuse ou d’une tondeuse à gazon. Mais elle n’a pas prévenu la police ?
- Et bien, elle a bien entendu du bruit mais madame Durdoreil est un peu sourde, elle n’a pas entendu de cri horrifié et donc, elle n’a pas pu en conclure au meurtre. Et puis, cinq minutes plus tard, le bruit a cessé, elle ne s’en est pas inquiétée.
- D’accord… Et le légiste a une idée de l’heure de la mort ? demanda Julie.
- Il pense qu’Eugénie est morte dans les environs de 23 heures.
Julie réfléchit pendant une minute avant de déclarer :
- Ça ne colle pas ! Si Eugénie est morte à 23 heures, pourquoi y a-t-il eu ce bruit de tronçonneuse quasiment une heure plus tôt ?
- Elle utilisait peut-être un vibromasseur particulièrement bruyant ?
- À 21 heures 40, dehors, sous la pluie ?
- Moi, je trouve ça excitant !
Elle s’apprêtait à répondre quelque chose lorsqu’une voix forte résonna :
- Laissez-moi ! Je veux parler à la personne chargée de l’enquête de la truie assassinée !
Julie et O’GroCalibr sortirent du bureau de la jeune femme et virent un jeune homme qui semblait sur le point de donner un coup de poing dans le nez de l’agent Miller. L’apprentie journaliste le reconnut instantanément : il s’agissait de Florian Flo, un collègue de l’Université également. S’il la reconnaissait et grillait sa couverture, elle était cuite !
- J’AI DES INFORMATIONS ! Hurla Florian.
- Que se passe t-il ? s’exclama l’inspecteur O’GroCalibr.
Julie alla se cacher derrière un porte-manteau dans l’espoir que Florian ne la voit pas tandis que l’inspecteur O’GroCalibr demandait :
- Je suis l’inspecteur O’GroCalibr, chargé de l’affaire ! Qui êtes-vous ?
- Florian Flo, étudiant à l’Université de Journalisme de TRO-City. J’ai des informations sur l’histoire de la truie ! Je sais qu’il s’agit du meurtre d’Eugénie Eugénie !
- Bon, on va en parler dans mon bureau ! Vodka ! Où êtes-vous ?
Priant intérieurement pour que Florian ne fasse pas de gaffes, elle sortit de sa cachette.
- Je suis là…

Florian aimait les surprises mais celle là était pour le moins surprenante. Une belle blonde venait d’apparaître de derrière un porte-manteau. Lèvres pulpeuses, décolleté très décolleté, et ces jambes longues et parfaitement épilées… Et ces pieds ! Ses chaussures faisaient un bon 46… Mieux valait ne pas la mettre en colère, il risquait de se prendre un bon coup de pied dans le…
- COOLGRISOU ! S’écria t-il soudainement.
- GRILLÉE ! s’écria Julie en manquant de faire un malaise cardiaque.
- BEEEEEEEEEEEEEEEEH ! S’écria Martin, le mouton dans le bureau de Gibritte.
O’GroCalibr regarda successivement Julie et Florian avant de les attraper par les oreilles et les tirer dans son bureau, fermant la porte à clef.
- Qu’est-ce que c’est que cette mascarade ? s’étonna Henry O’GroCalibr.
Julie réagit instantanément : elle devait sauver sa peau et celle de Florian par la même.
- Henry, je dois vous expliquer ! J’ai fais un concours de t-shirt mouillé il y a trois ans et j’ai rencontré monsieur Flo qui était le juge. Un seul coup d’œil et on a finit dans une chambre de motel crade où nous avons…
- Ça suffit, Vodka ! S’écria l’inspecteur. J’ai vu clair dans votre jeu ! Je comprends tout ! Ce Florian, ce journaliste ! Votre apparition subite dans l’enquête ! Vous êtes un agent double envoyé par ces connards d’italiens pour me faire renvoyer ! Et ce monsieur est un photographe qui doit photographier ma bavure !
Devant cette version de la situation, Julie sentit qu’elle était prête à faire de la prison ! Autant dire toute la vérité…
- Henry, je m’appelle Julie CoolGrisou, je suis apprentie journaliste à l’Université de TRO-City. Je ne m’appelle pas Irina Vadko…
- Je ne comprends rien à vos histoires ! s’écria Florian. Et de toute façon, je m’en fous ! Je ne veux pas lui parler à lui mais à la commissaire Barjot !
- Je suis chargé de l’enquête donc vous devez tout me dire ! s’énerva O’GroCalibr.
- Il est chargé de l’enquête donc tu dois tout lui dire ! approuva Julie avec son huile de sangsue.
- Ok ! Je sais qui est le tueur d’Eugénie ! annonça l’apprenti journaliste.
- Qui ? s’exclamèrent O’GroCalibr et Julie en chœur.
Florian pointa un doigt accusateur vers l’inspecteur en s’écriant :
- Vous, O’GroCalibr !
- Quoi ? s’étonna le flic crétin. Mais c’est absurde !
- Vraiment ? Alors comment expliquez-vous votre présence dans la propriété de L’Ourson précisément pendant qu’Eugénie était poursuivie par le psychopathe ?
- C’est sans rapport ! répliqua O’GroCalibr. Je voulais voir Irène l’Ourson, la femme de Winnie ! Je couche avec elle depuis un an et elle me manquait ! Je n’ai pas tué Eugénie !
- C’était donc bien votre voiture qui sortait de la propriété ? s’étonna Julie. Mais vous devenez du coup le suspect numéro 1 ! Que va dire votre maman ?
- Je ne l’ai pas tuée ! se défendit O’GroCalibr. Je lui ai juste tiré dessus et encore, j’ai cru que c’était une péripatéticienne particulièrement collante !
- Une péripatéticienne ? s’étonna Florian, peu habitué à ce mot à la sonorité moyenâgeuse. Mais qu’est-ce que c’est ?
- Une pu**, expliqua Julie. Mais il faut dire « péripatéticienne », c’est plus poli et on a moins de chance de se faire emmerder par ces enfoirés de gars de cette censure de me*** !
- Parlons peu mais parlons bien ! s’énerva O’GroCalibr. Nom de Dieu ! Alors vous cherchez à m’accuser du meurtre ? Et vous faisiez quoi devant la propriété du docteur L’Ourson ? demanda t-il à Florian. Avouez ! Vous êtes le successeur de Jack l’Égorgeur et vous voulez me faire mettre en prison pour ne plus avoir d’obstacles sur votre route !
- Jack ? s’étonna Florian. Vous ne seriez pas en train de me révéler des informations confidentielles, par hasard, inspecteur ?
O’GroCalibr eut un sourire figé en comprenant sa gaffe. Julie lui ria au nez pendant plusieurs minutes tandis que le flic décida de faire comme s’il ne s’était rien passé.
- Répondez à la question ! Que faisiez-vous là-bas ?
- C’est sans rapport ! répliqua Florian. Je voulais voir Irène l’Ourson qui aime la femme de Winnie ! Je vous recommande la boutique couche lavable avec elle depuis un an et elle me manquait ! Je n’ai pas tué Eugénie !
- Ça alors ! s’écria O’GroCalibr. Mais alors c’est vrai qu’elle s’est faite toute l’île, cette garce !
Il y eut un moment pendant lequel personne ne dit rien. Julie était en train de réfléchir sur la tournure de l’affaire. Elle n’y comprenait rien…
- Quoi qu’il en soit, annonça subitement O’GroCalibr, je vais devoir informer mes supérieurs que vous avez menti à des représentants de l’ordre !
- Je ne crois pas, Henry ! annonça Julie en sortant son portable de sa poche. Dites la moindre chose et je révèle à la presse ces clichés de vous, en plein ébat sexuel avec la directrice de l’asile !
- ENFER ET PUTRÉFACTION ! s’écria Henry. COMMENT AVEZ-VOUS… ?
- Facile, ricana Julie en remettant son portable dans sa poche, mes yeux ne connaissent pas la censure !
- Bon, on peut s’arranger ! annonça Henry O’GroCalibr. Vous voulez de l’argent ?
- OUI, s’écria soudainement Florian. 1 MILLION DE DOLLARS ET UN HÉLICO !
- Voyons, Florian ! dit Julie. Soit raisonnable !
Elle se tourna vers O’GroCalibr et annonça d’une voix très calme :
- Je veux deux milliards de dollars, un flingue en or, un hélicoptère et l’exclusivité des informations pour notre devoir !
- Ce sera 10 dollars, l’exclusivité et je veux vous voir à poil ! répliqua l’inspecteur.
- Ça me va ! annonça Julie.
- À moi aussi, déclara Florian en commençant à se déshabiller.
- Non, non ! s’écria Henry en l’empêchant de retirer son pantalon. C’est elle que je veux voir toute nue, pas vous !
Poussant un soupir, car ayant déjà l’impression d’avoir vécu cette situation dans une autre fanfic parodique de l'huile de ricin cheveux, elle retira ses vêtements et resta nue le temps que l’inspecteur finisse de se rincer l’œil.
- Diantre ! S’exclama l’inspecteur. Mais vous êtes grasse !
- Je vous en prie ! répliqua sèchement Julie en se rhabillant. Alors, on continue ?
- Mon témoignage sert à rien dans ce cas ? demanda Florian.
- Et bien, dans le sens où il est erroné, il est bien inutile ! déclara O’GroCalibr.
- Donc nous devons continuer l’enquête en faisant des déductions logiques, déclara Julie. Florian pourra nous aider !
- Avec plaisir !
- Et par quoi allez-vous commencer, CoolGrisou ? demanda l’inspecteur du livre islamique. On patauge dans le caca ! Il n’y a rien de valable dans les indices !
- Nous trouverons ! répondit Julie en sortant du bureau. Et on va commencer par enquêter chez l’Ourson !
- Pourquoi ? demandèrent O’GroCalibr et Florian en chœur, en la suivant.
- Je suis persuadée que l’on va tomber sur une bonne piste !