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MessagePosté: 03 Jan 2009, 12:01 
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Caporal Chef Raider
Caporal Chef Raider
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Inscription: 07 Déc 2008, 18:05
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Sexe: Homme
J'ai commencé un roman qui a pour thème James Bond.
L'histoire se passe après Casino Royale et Quantum of solace ( pour ceux qui les ont vu, les autres ne comprendront pas trop...).
L'action se situe peu après la Guerre Froide.
Bonne lecture, et mettez des coms !!! :D :wink:






1- NUIT BLANCHE.


Cette nuit là, Mr Kellinton sirotait un martinidans son gros fauteuil jaune. D'un jaune affreux, d'ailleurs, pensait sa femme, avachie sur le canapé, un roman policier sur les genoux. Dans la pièce, un feu brûlait et réchauffait le couple.
Mr Kellinton se leva alors, posa son verre vide ;le troisième qu'il prenait depuis une heure, sur la table basse, encombrée de divers journeaux. Il alla ensuite dans la pièe voisine, la cuisine, peinte d'un blanc cassé. Il regardait par la fenêtre, perdait ses yeux dans le lointain de Londres. Sa femme, fatiguée, noua son peignoir rose et alla se coucher. Il était déjà minuit.
Mr Kellinton observait la nuit sombre, le regard fixe. Dehors, il y avait du bruit.
- Encore ces jeunes qui font un sacré boucan, se dit Kellinton en s'acoudant sur le rebord de la fenêtre.
Il y avait un homme. Non, pas un homme, des hommes ! Mais combien ? Ca, Mr Kellinton n'en savait rien et n'allait pas chercher à le découvrir.
Ces hommes couraient. Il ne voyait que des silhouettes, passer et repasser devant sa maison. Mr Kellinton se resservit un martini et traversa le long couloir. Et là il entendit un son. Un son comme celui d'un pétard, une détonation. Il retourna donc devant la fenêtre. Au sol, dans la rue, il apercevait quelque chose. Un animal ? Possible. Mais ça devait être une sacré grosse bête !!! La chose rampait sur la route. Un homme ? Pas impossible. Curieux, Kellinton termin son verre d'une traite et ouvrit la porte qui donnait sur la rue. Il fit un pas. Puis deux. Il s'avança un peu plus et sentit quelque chose qui l'attrapait à la cheville. Apeuré, il se retourna doucement et vit qu'une main serrait sa cheville. C'était un homme. Ou plutôt ce qu'il en restait. Des traces de sang au sol montrait que ce type était blessé. Son regard dévia vers la gauche, puis vers Mr Kellinton. Ce regard était si étrange que Kellinton n'osa rien dire. Il ne cria même pas " Venez m'aider, il y a un homme blessé sur la route !!! ". L'homme bléssé ferma doucement les yeux et s'affala au sol. Il tenta de se relever, toucha la main de Kellinton et retomba par terre, droit comme un i. C'était terminé pour lui. Kellinton sortit d'une main mal assurée son téléphone, tapa le numéro de la police et entendit un Clic. Ce " Clik " ne lui plaisait pas. Quand il leva la têtez, c'est un autre homme qui le regardait. Et qui tira.
Le visage de Kellinton se figea d'horreur. Une balle était rentrée dans son abdomen. Il ouvrit de grands yeux, regarda l'homme qui venait de tirer et pu articuler avant de terminer sa vie comme il l'avait commencée ; quand vous n'êtes encore qu'un nourisson, vous ouvrez les yeux et voyez une nuée de médecins à vos côtés, votre mère, attendrie, et peut-être votre père, fou de joie. Votre mort se déroule à peu près de la même façon : vous fermez les yeux à jamais, sous le regard d'une nuée de médecin, de votre fille, pleurant à chaudes larmes, et peut-être votre fils, déséspéré.
- Quuu...i êtes vvvous ?
L'homme rangea son arme dans son costume bleuté et répondit :
- Je m'appelle Bond. James Bond. Vous êtiez associé à cette homme, dit le dénommé Bond en désignant l'autre cadavre au sol, mon devoir était donc de vous tuer, Mr Kellinton.
Bond s'éloigna, regarda sa victime une dernière fois et s'en alla dans la nuit. Trois hommes étaient derrière lui, l'arme au poing. Bond courait et passa dans une petite ruelle. Il traversa la route à toute vitesse, une voiture manquant de l'écrabouiller comme une crèpe. Les autres le suivaient et venaient de traverser derrière Bond. James entra dans un Club, traversa la scène, bousculant une femme vêtue de feuilles de laitue. Les trois hommes écartèrent la foule avec leurs armes, faisant trébucher une serveuse qui s'étala de tout son long sur un client qui sentait fort mauvais. Bond monta l'escalier et ouvrit une porte au hasard, débouchant sur la chambre d'un vieillard fébrile qui réclamait une soupe de concombres. Bond sauta du bâtiment grâce au balcon, toujours suivi de ses mystérieux ennemis. Bond était maintenant sur un chantier. Il prit la direction d'un échafaudage sur lequel il monta. Il livra une bataille au corps à corps contre ses agresseurs. Bond frappa au meton un des gardes, Antonin Dolohov et reçut une balle dans l'épaule du chef, Maximilien Ego. Bond saignait. Il utilisa une planche pour briser une poutre qui soutenait le second étage qui s'écroula sur Dolohov. Bond s'aggripa à l'échelle et envoya ses deux pieds sur le second garde, Justin Karimel. Karimel s'écroula, visiblement sonné. Bond monta au second étage qui était à moitié détruit mais fut arrêté dans sa course par un croche pied d'Ego. Maximilien utilisa une pioche et la leva au dessus de Bond. D'une roulade, il évita le coup et envoya un direct du droit à Ego. Ce dernier frappa le front de Bond avec le manche de la pioche. Bond lui retourna le manche dans son ventre. Ego tomba à la renverse. James le rejoignit et le poussa dans la bétonneuse.
Bond, ayent terminé sa besogne, héla un taxi.





2- UNE NOUVELLE MISSION.

Le soleil se faisait radieux. Les rayons passaient entre les persiennes de l'hôtel GoodSun. Le concierge baillait à la réception, une tasse de café bien fort à la main. Déjà deux clients venaient d'entrer, un homme au nez bourgeonnant de verrues et une petite femme trapue. Du bas, le concierge entendit des volets s'ouvrir avec fracas : Mr Bond venait de se réveiller. Bond s'assit sur son lit, se frotta les yeux et alla prendre une douche. Après son combat de la veille, ça lui faisait du bien de sentir un filet d'eau chaude couler sur son dos. Son arme reposait sous son oreiller, comme d'habitude.
La douche terminée, Bond descendit les marches et rendit la clé au concierge qui se rendormit quelques instants après sur sa tasse de café vide. La rue était pratiquement déserte, normal à sept heures du matin. Bond s'arrêta devant un stand de journeaux et lu les nouvelles, sous le regard douteux du propriétaire.

DEUX HOMMES RETROUVES MORTS : L'OEUVRE DES TERRORRISTES.
En se levant ce Mardi 16 Juillet, la pauvre Mme Kellinton a pu constater un terrible désastre : son mari était mort, sur le pas de la porte, une balle fichée dans le coeur. Mais à côté de lui, un autre homme, mort lui aussi. Son agresseur ? C'est ce que tente de découvrir la police et le Lieutenant Ballot, envoyé sur l'affaire. " Ce quartier est mal famé ", à déclaré Mr Godir, voisin du regrété Kellinton. Quand à elle, Mrs Rustik nous dit " J'ai toujours dit que ces jeunes étaient des voyous, des malfrats, des terrorristes ! ". L'oeuvre d'une dispute ou celle des terrorristes ? La suite très prochainement, affirme le gardien Nipoo.

Bond fut arrêté dans sa lecture par la voix désagréable du propriétaire :
- Hé, dites donc vous ! Si vous voulez lire le journal, z'avez qu'a l'acheter au lieu d'le lire sous mon pif !
- Excusez moi, dit Bond froidement.
James Bond avançait dans les rues et entra dans une imposante bâtisse : le MI-6. Il gravit un escalier, salua Charles Robinson d'un hochement de tête, entra dans une pièce qui servait à faire patienter les visiteurs. A cet instant, une femme aux cheveux coiffés à la diable sortit d'un bureau :
- Bonjour, Mlle.
- Bonjour, vous devez être Bond ?! Je suis la nouvelle recrue, Agent Emily Blunt.
- Heureux de faire votre connaissance.
- Moi aussi mais j'ai une réunion. Peut pas me permettre d'être en retard. Appelez moi si vous avez un ennui. D'après ce que m'a dit M, ca arrive souvent...
- J'y songerai !
- Aurevoir Mr Bond.
- Aurevoir.
- Charmante. dit Bond pour lui tout seul.
James ouvrit une porte vernie et jeta son chapeau sur un grand porte manteau.
- Bonjour James ! chantonna une voix guillerette.
- Bonjour Moneypenny ! Jolie robe... avant qu'elle n'est une tâche !
- Oh, excusez moi James, Q a testé sa nouvelle invention et il y a eu des éclaboussures !
- Hum hum... Et comment va ce cher armurier ?
- Très bien, il vient de terminer un boomrang tranchant tous métaux !
- Puis-je voir le vieux crou...Heu pardon, M ?
- Oui, bien sur, il est dans son bureau ! D'ailleurs, il souhaitait vous parler James !
Bond poussa la porte rembourée et vit son patron, occupé à remplir des dossiers.
- Hum, bonjour double zéro sept.
- Bonjour Mr. Vous vouliez me parler.
- En effet, si pour une fois vous êtes disposé à m'écouter. Voilà, j'ai une nouvelle affaire à vous confier. Mr Orm est mort avant-hier, d'une balle dans la tête. Mais j'ai un suspect, c'est...
- Mr Orm ?!!! Le grand industriel de Tokyo ?!!!
- 007 ! dit M en haussant le ton, Evitez de me couper la parole ! Moi même et mes collègues pensont à une femme, son nom est Chloé Cessna. C'est une ancienne agent du KGB mais désormais industrielle, elle aussi. Elle possède une usine chimique ici même, à Londres.
- Pourquoi suspectez-vous Cessna ?
- Elle et Orm sont rivaux depuis longtemps. Si c'est-elle, elle n'avait pas prévu que le fils de Orm reprendrait l'usine...
- Je m'en charge. Seul.
- Désolé double 007 mais cette mission est de plus haute importance ! Nous n'allons pas vous envoyer sur les lieux pour tuer tout le monde et tout détruire, comme d'habitude, vous serez épaulé par...
- Demandez à un autre agent si vous ne me trouvez pas assez qualifié.
- J'aimerai bien mais tous les autres 00 sont déjà en mission...sauf vous malheureusement. Je fais avec les moyens du bord. Je disais donc que vous serez épaulé par une jeune femme du nom de Caroline Peterson. Mais rien ne vous oblige à faire cette mission B...
- J'accepte, mais c'est bien parce que vous me forcez.
- Ah ? dit M, avec une pointe d'ironie.
- Par contre, j'ai besoin d'information. Comment puis-je reconnaître cette Chloé Cessna ?
- Son âge se situe autour de la trentaine, les cheveux châtains, yeux verts...Assez grande, à peu près un mètre soixante quinze.
- Et Mme Peterson ?
- Mlle Peterson. corrigea M.
Bond sourit.
- Elle a les cheveux noirs, les yeux marrons, 25, 30 ans...
- Merci Mr. Aurevoir.
- Ah, j'oubliais, passez voir Q !
Bond poussa la lourde porte en fer du laboratoire ou se trouvait l'armurier du MI-6, plus connu sous le nom de Q. Diverses vapeurs embaumaient la pièce peinte en blanc cassé dans laquelle se trouvait des bureaux et les jeunes apprentis de Q.
- Ah, bonjour 007 !
- Bonjour Q. Quoi de neuf ?
- Chaque chose en son temps 007, il faut déjà que je retrouve les gadgets qui vous étaient déstinés. C'est que certains apprentis rangent ça n'importe ou... R, voulez vous bien m'apporter le boomerang pour 007.
- Un boomerang ?!!! s'étonna Bond. Tuer n'est pas jouer, mon cher Q !
- C'est un boomerang spécial ! Vous vous doutez bien que je ne vais pas vous donnez un jouet en plastique ! Contrairement à vous, je ne suis pas tombé si bas, 007 !
- Mais ça pourrait arriver, dit Bond en souriant.
- Cessez avec vos reflexions, 007. Mon apprenti le plus sérieux, le plus poli et le plus serviable cherche vos gadgets !
- Pfff m'énerve ce vieux grincheux avec tous ces gadgets de ................ !!! retentit une voix au fond de la pièce.
- En effet, il est sérieux, poli et serviable. Félicitations Q ! ironisa Bond.
Q soupira et déblaya l'un des bureaux d'un grand coup de bras.
R arriva, divers objets à la main :
- Voilà Monsieur. Par contre, il manque le RAG.
- Vous pouvez aller vérifierentre quelles mains il est, R ? Monsieur Bond en aura besoin pour sa mission. Qui consiste en quoi, déjà ?
007 venait d'empoigner le fameux boomerang et l'envoya valser dans les airs.
L'engin trancha un bureau en deux, manqua de décapiter un apprenti et termina sa course au sol.
- 007 ! Vous n'êtes vraiment qu'un grand enfant ! Regardez ça ! Mon bureau ! Je vous avait bien dit que ce boomrang était spécial ! Il tranche tous les métaux ! Impossible à croire mais pourtant c'est vrai ! Il est fait dans une matière secrète. De quoi parlions nous, déjà ? Ah oui,votre mission, en quoi...
Q n'eut pas le temps de terminer sa phrase. La porte du laboratoire s'ouvrit et un grand homme blond entra dans la pièce.
- Bonjour Mr !
- Bonjour, alors, votre mission s'est bien passée ? demanda Q à l'homme.
- Oui, j'ai enfin éliminé ce type, Joachim Jargew ! Maintenant, je pars pour l'Australie, M vient de me confier une affaire de drogue. Et vous 007 ?
- C'était justement la question que je lui posait ! dit Q.
- Une enquête. Sur Mlle Chloé Cessna. Il paraît que c'est une ex agent du KGB. M croit qu'elle a tué Orm, l'industriel de Tokyo pour faire monter les gains de son usine chimique à elle, à Londres. Si c'est-elle, elle n'imaginait pas que le fils d'Orm allait reprendre l'usine... Il est surement le prochain sur la liste !
- Je l'ai déjà rencontré cette fille, Chloé Cessna. dit l'homme blond. A un congrès, en Amérique. Elle ne pense qu'à l'argent. Elle dit tout le temps gains, revenus, finances, banque, usine... Mais elle est bien protégée, devinez par qui ? Des soldats russes ! En pleine guerre froide, ça lui servira. Elle combattait, il y a quelques années, en temps qu'agent du KGB. Mais elle a été bannie. Elle a torturé un de ses soldats. On dit qu'elle l'aurait attaché sur une table, qu'elle lui aurait coupé les doigts un par un, puis les orteils, la langue, les oreilles, arraché les yeux.... Un vrai carnage ! Je sais aussi qu'elle était escrimeuse dans son adolescence. Elle exerce toujours, à ce qui paraît. Une fille aussi riche que ça peut largement se payer un gymnase.
- Merci d'avoir éclairé notre lanterne, Mr Trevelyan. remercia Q.
- Je voulais aussi vous rendre le RPG. R m'a dit que 007 en aurait besoin. Aurevoir.
Et Trevelyan referma la porte.
- Bon. Je vais vous montrer ces gadgets.
Q prit un portable dans sa main et appuya sur l'une des touches.
- Vous comptez téléphoner ? demanda Bond.
Pour toute réponse, un long fil sortit de l'engin avec au bout une étoile d'acier.
- Ceci est un grappin magnétique, 007. Vous appuyez sur la touche 4 pour envoyer le fil dans les airs, est-ce que c'est compris ? N'importe qui le prendrait pour un portable ordinaire mais en vérité, c'est un superbe gadget.
Q tria d'autres objets et sortit du tas une charge.
- Prenez ça, 007, elle vous amusera, détruire le décor, c'est ce que vous savez faire de mieux.
- Merci.
- Et pour finir, je vous prête le RAG ou plûtot Radar A Gangsters. Je vous explique comment il marche. A première vue, c'est un appareil photo ordinaire. Mais essayez de prendre une photo de la personne que vous croyez être un gangster, dit Q en photographiant un homme sur un dossier.
Bond pu lire sur l'écran de l'appareil :


FRANCOIS RAVIER.

Nationalité : Française.
Etat : décédé, tué par 001.
Né le : 21 Janvier 1929.
Yeux : gris.
Cheveux : noirs.


- Pas mal du tout... commenta Bond.
- Et ramenez tout ça 007, ramenez les ! dit Q avant que Bond ne referme la porte.
- Vous pensez tenir votre promesse, James ? demanda Moneypenny qui l'attendait à la sortie.
- Il n'a pas spécifié l'état dans lequel je devais ramener les objets.



3- UN DINER EN VILLE.

Mlle Peterson était sur son divan et lisait un livre. Devant-elle se trouvait un aquarium garni de poissons exotiques. Les poissons, vous ne le savez peut-être pas, sont très reposants, qu'ils soient dans votre aquarium ou dans votre assiette. Dans les deux cas, vous passerez un très bon moment, à regarder votre poisson diodon se trémousser dans son aquarium décoré de constructions pour que votre ami aquatique puisse s'y cacher, ou à manger un délicieux pavé de saumon sauce au cantal mais malheureusement, ceci n'est pas une recette de cuisine mais une histoire dont je dois relater les faits. Nous reprendrons don cette phrase sans les poissons.

Mlle Peterson était sur son divan et lisait un livre. Devant elle se trouvait une coupe garnie de fruits en tous genre ( avouez que ça sonne mieux ) à l'air appétissants. Ce jour là, Mlle Peterson ( Mlle car elle est d'origine française ) était bien habillée. Elle avait délaissé son blouson en cuir et son jean des services secrets français et avait opté pour une robe courte pourpre. Elle était aspergée de parfum, chose assez désagréable quand votre parfum est fort, et avait du rouge à lèvre, objet qu'elle n'utilisait que pour les grandes occasions. Et ceci était ne grande occasion : dans quelques heures, elle allait dîner dans un restaurent chic avec l'un de ces agents anglais dont elle ne se rappelait même plus le nom. Mais quand on ne connaît pas la personne avec qui l'on va passer quelques heures, c'est une raison de plus pour être encore plus présentable ! Quelques minutes plus tard, elle referma le livre et peigna ses courts cheveux noirs devant la glace de sa salle d'eau. La pièce était coquette : basse baignoire, petit meuble rose à trois tiroirs, qui renfermait le maquillage, les gels douche, les mouchoirs et autres objets de toilette puis un petit lavabo au dessus duquel se trouvait la fameuse glace. Ensuite, la jeune femme alla dans sa chambre et se regarda en passant devant un petit miroir, réflexe que quasiment tout le monde fait malgré lui, il est toujours tentant de regarder l'aspect qu'on a, si un ignoble bouton n'obstrue pas notre nez ou autres choses. Mais Mlle Peterson était anxieuse, stressée, inquiète. Elle voulait tout de même faire bonne impression et représenter dignement les services secrets français.

Il était bientôt 19h et un avion atterissait à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Et dans cet avion, il n'y avait pas n'importe qui. Il transportait James Bond, venu en France pour rencontrer lors d'un dîner en ville l'agent Caroline Peterson. Bond était habillé d'un smoking noir et d'un pantalon de même couleur. Sa valise à la main, il appela un taxi. Le chauffeur s'arrêta et fit monter Bond, qui se repeignit pour faire bonne impression et représenter dignement les services secrets anglais. Le taxi s'arrêta devant une maison fort coquette dont le jardin était très bien entretenu, plein de fleurs diverses et de haies taillées en Walter PPK.
- Charmant jardin. commenta Bond.
Une jeune femme l'attendait devant la porte, l'air stressée.
- Bonsoir, je suis Caroline Peterson mais mes amis m'appellent Carole.
- Je suis James Bond. Et mes amis m'appellent James Bond.
- Enchantée. Et ou allons nous dîner Mr Bond ? Histoire de parler... d'affaires ?
- Chauffeur, emmenez nous au Délice Pyrénnén. dit Bond.
- Oh, Mr Bond ! Vous allez faire des folies ! C'est le restaurent le plus chic de la ville !
- En folies, j'ai fait pire que ça. dit il en regardant Caroline.
- En me rencontrant, vous voulez dire ? s'énerva Caroline. Je devine ça par votre regard.
- Loin de moi une telle pensée ! s'amusa Bond.
- Je n'en suis pas si sure.
- Non, ne vous inquiétez pas pour moi, ce quartier est tranquille, il ne m'arrivera rien !
- M'inquiter pour vous ? Ca se...
- Loin de vous une telle pensée, si je comprend bien. Je devine ça par votre regard.
- Eh, dites, vous montez, oui ou non ? demanda le chauffeur.
Et la dispute se poursuivit dans le taxi :
- Mr Bond, si vous avez cette attitude là avec les autres, pas étonnant que tout le monde veuille vous tuer !
- Vous la première ? demanda Bond.
- Arrêtez avec vos jolis mots, Mr Bond ! Je ne suis pas l'une de ces greluches stupides que vous avez réussi à séduire !
Bond se figea quelques instants et se retourna lentement vers Caroline :
- N'insultez plus jamais Vesper.
Caroline se tut elle aussi , ferma la vitre de la voiture et dit à Bond :
- Votre ego vous perdra, James.
La voiture roulait à vive allure dans la rue Edgard Faure peuplée de fêtards. Le chauffeur alluma la radio et chanta de sa voix de casserole :

Tout ça c'est ma life,
On s'marre bien
Ave'c l'calife
Ce turb'an est mien...

Le chauffeur fut interrompu par un chauffard qui venait de griller le STOP. STOP qui comme vous le savez veut dire : arrêtez, fin de la phrase, terminé ou tout simplement STOP qui est le synonyme de ces trois mots. Danc ce cas la, ça n'était pas un STOP de fin de phrase mais un STOP grossièrement peint sur un panneau rouge qui signifiait STOP. Mais je ne vais pas vous embrouiller avec mes histoires de STOP qui ne vous intéressent pas, à moins que vous soyez un alien pourvu d'antennes et à yeux globuleux et niais. Mais u cas ou, je vous conseille le manuel du " STOP pour tous ". Revenons à l'histoire.

- Espèce de ............. à la ...... qui me traverse cette............ de route ! lui hurla le chauffeur.
- Epargnez moi vos cris, chauffeur, vous avez des réactions puériles ! lança Caroline.
- Oh, dites moi, vous ! Z'étes bien exigeante ! Suis payé pour vous c'onduire !
- Ca ne vous oblige pas à être grossier.
- Oh ca va, mon cont'rat, c d'vous conduire à destination ! Vivante ou pas, mon pa'tron la pas dit par con't... rigola le chauffeur.
- Je ne vous conseille pas d'essayer, Mr l'agent de Mlle Cessna. menaca Bond en enfoncant son arme dans le cou de l'homme.
- Quoi ?! C'est un agent de Cessna ! Mais comment le savez vous ?
- C'est un amateur. Il a laissé son portefeuille avec son identité dans sa poche. lui répondit Bond.
- C'est faux éspè...
- Taisez-vous ! cria Bond en donnant un coup de crosse sur la tête du chauffeur .
- AAAAHHH ! hurla ce dernier.
Et il s'évanouit.
- Poussez-vous, dit Bond à Caroline, que je passe devant.
Bond s'assit sur le siège conducteur, poussant l'agent 41 ; quel soulagement de l'appeler enfin par son nom, de Chloé Cessna, sur le siège passager.
- Tenez, gardez-le avec vous, dit-il à Caroline, Mr se sent un peu fatigué.
- Mr Bond, vous êtes vraiment le pire agent dont on m'ait parlé ! s'égosilla Caroline.
- Au moins, on vous a parlé de moi.
- Vous n'avez même pas interrogé cette homme !
- On l'interrogera quand il se réveillera, et puis je fermerai la porte de l'éxterieur pendant que l'on parlera affaires au " Délice Pyrénéen ". Ca vous va ? Inutile de vous poser cette question car dans le cas contraire, c'est pareil.
- Vous n'êtes qu'un... goujat !
- Tout de suite les grands mots... Au bout de ces quelques jours, vous m'apprécierez. Souvent, la première impression est trompeuse.
- Pas toujours.
- Je ne me sens pas visé. rétorqua Bond, Pour ce type, la première impression était trompeuse.
La voiture continuait à avancer et bientôt, Bond pu distinguer une enseigne bleutée qui clignotait comme la veille de Noel. On pouvait lire " Délice Pyrénéen".
- Nous y voilà.
- Merci, je sais lire. répondit Caroline du tac au tac.
- Gardez espoir, au bout de ces quelques jours, vous m'apprécierez, vous verrez, c'est toujours comme ça.
- Votre " Vesper " a gardé espoir ?
- Je n'ai jamais eu le temps de lui demander. Je ne pourrai plus jamais d'ailleurs.
- Mr Bond, toutes les femmes que vous attirez se font tuer, jusqu'à preuve du contraire. C'est pourquoi je ne tiens pas à risquer ma vie pour votre charmante petite caboche, sachez-le bien !
- Arrêtez de parler de ça, il vaudrait mieux faire bonne impression dans le restaurent le plus In de la ville, n'est-ce pas ?
Elle ne répondit pas.
- Bonsoir, Messieurs Dames ! dit un serveur habillé en montagnard. Vous aviez réservé pour deux ?
- Non, pour trois. répondit Bond.
- Trois ? Très bien, je vais modifier. Allez vous asseoir à la table numéro 4.
- Trois ? chuchota Caroline à Bond.
- Oui trois. Sachez que nous recevons une personnalité, ce soir même !
- Larry, attention à la garbure.
Heu non, ça n'était pas Bond qui criait ces mots à un serveur déguisé en rocher ; accoutrement assez fafelu à mon humble avis, mais un cuisinier au nez cabossé.
- Bien, Noel, lui répondit le dénommé Larry, enjambant les sacs de trois dames bien en chair, évitant un chien qui courait vers la sortie et servant finalement le plat à un jeune homme.
Un autre serveur déguisé cette fois en ours s'approcha de Bond et Caroline et demanda :
- Ces messieurs dames ont commandés ?
- Prenons d'abord l'apéritif, dit Bond à Caroline.
- Excellente idée. Je prendrai un punch au citron, s'il vous plait !
- Et moi une vodka martini...
- D'accord, dit le serveur-ours en s'éloignant.
- Attendez ! dit Bond. Je la veut secouée et non agitée.
- Ce sera fait, Monsieur. répondit le serveur en souriant derrière son masque.
Le serveur retourna aux cuisines.
- Mais pourquoi ce troisième couvert ? demanda une nouvelle fois Caroline à Bond.
- Mais... quelle question ! Pour Mlle Cessna, bien sûr !
_________________



4- CESSNA, CHLOE CESSNA.

- Comment ça Chloé Cessna dîne avec nous ? Je croyais que nous étions la pour parler AFFAIRES ! s'énerva Caroline.
- Nous allons parler affaires... mais avec Chloé Cessna ! Avant l'accusation, il nous faut des preuves et savoir comment est cette femme ! Je vous rappelle, Mlle Peterson, que c'est sur elle que nous enquêtons... pour un meurtre.
- Mr Bond, je vous fait confiance. Mais sachez que si ça tourne mal, vous serez responsable !
- Comment ça si ça tourne mal ? Vous croyez que Cessna va nous attaquer au milieu du restaurent ? Cette fille n'est pas folle.
- Vous si. Vous mettez votre vie et la mienne en danger pour juste deux ou trois mots !
- On voit bien que vous êtes une débutante. Fouiner derrière un mur et ne jamais passer à l'action.
- Pour commencer, je ne reste pas tout le temps cachée ! Mais il y a tout de même des limites ! Et puis d'abord, elle ne va pas trouver ça louche qu'un agent du MI-6 l'invite à dîner ?!
- Taisez-vous, elle arrive !
Une limousine noire venait de se garer devant le restaurent. Trois gardes russes suivaient le véhicule dans lequel se trouvait l'industrielle. L'un des gardes demanda à la foule de s'écarter et fit signe aux autres d'ouvrir la porte. Quatre soldats russes et le chauffeur sortirent de la limousine. La porte de derrière s'ouvrit à la volée et une femme sortit et s'approcha du soldat, le regard mauvais :
- Etes-vous obligé de faire tout ce cinéma ? Jusqu'a preuve du contraire, je sais me défendre !
- Simple mesure de sécurité, Mlle bégaya le soldat. Mais si vous insistez...
- En effet, j'insiste. Et un conseil : ne vous avisez pas de me contredire. Vous n'êtes qu'un soldat, je suis l'ex Colonel Cessna, c'est compris ? Ecartez-vous j'ai à faire.
Chloé Cessna entra dans le restaurent, sous le regard médusé des clients.
- En...Enchanté Mlle Cessna ! C'est un honneur de... bégaya le serveur.
Pour toute réponse, Cessna lui jeta son manteau marron dans les bras. Elle traversa le bar puis un petit salon avant d'entrer dans la grande salle. Le serveur ours s'approcha de Cessna qui lui dit quelques mots qui n'avaient pas l'air chaleureux. Elle s'installa ensuite à côté de Bond.
- Bonsoir Mr Ray dit Cessna en serrant la main de Bond d'une poignée de min énergique.
- Bonsoir Mlle Cessna. Je vous présente ma femme, Mme Rita Ray.
Caroline lui lança un regard noir.
- Enchantée Mme Ray. dit froidement Cessna.
- Donc, vous vouliez me voir pour parler de mon... usine c'est bien ça ?
- En effet, j'ai la solution d'un nouveau produit.
- Ah... C'est donc tout ce qui m'amène ici... Une solution... Mais comme je n'ai pas payé mon chauffeur pour rien, je vais rester quelques instants de plus en votre... charmante compagnie.
- Vous m'en voyez ravi. dit Bond.
- Montrez moi ça. Le temps est de l'argent Mr Bond. Sachez que j'ai peu de temps à vous consacrer.
- Voici la formule. dit Bond, un papier à la main.
- Si ce que vous dites s'avère vrai, mon usine pourrait doubler ses gains... Je vous écoute, Mr Bond.
- Regardez ça : ue solution de nitrites mélangées à du O2 plus de l'azote, de l'acide de Caereol, du Narusoo, Ho22, tout cela avec du Reveicc pourrait vous servir !
- Et que donnent ces charmans produits ? l'interrogea Cessna.
-................................. réfléchit Bond.
- Oh ! Vous ne savez pas ! ironisa Cessna. Quel dommage de m'avoir fait faire ce déplacement pour un bout de papier qui n'aboutit à rien...
- C'est vous la chimiste. A vous de nous le dire. dit Caroline pour la première fois depuis le début de la conversation.
- Pourtant, votre mari est chimiste aux Amériques... Ne serait-il pas une pure coincidence que vous ne soyez pas la personne que vous prétendez être, Mr Anonyme ? demanda Cessna.
Bond était coincé.
- Je le représente. Il m'a juste dit de vous apporter cette formule. Vous ne le connaissiez pas encore, m'avait il dit.
- En effet, je ne le connaît pas encore... Pour la toute simple raison que...L'HOMME DONT VOUS PARLEZ N'EXISTE PAS !!!
- Je vous assure que nous sommes pleins de bonnes attentions... dit Bond.
- Vous croyez me berner.... Vous croyez me tromper.... Mais vous vous avez raté ! AUX ARMES ! hurla elle à ses gardes.
- Les gardes accoururent, côte à côte et firent feu.
- PLANQUEZ VOUS ! hurla Bond en poussant Caroline derrière le bar.
- Abattez-les ! hurlait Cessna.
Les client couraient, gesticulaient et cherchaient la sortie.
- Vous avez votre arme ? demanda Bond à Caroline.
- Evidemment !
- FEU !!!! dit Cessna, sortant un MP40 et tirant sur le meuble en bois.
- Excellent car ça va nous servir ! chuchota Bond à Caroline.
Le bois était criblé de balles.
- Vous croyez qu'on les a eu ? demanda un garde à un autre.
La réponse arriva très vite. Une balle arrêta net un garde.
Les deux agents sortirent et ouvrirent le feu.
Cessna jeta la chaise en leur direction et fit chuter Bond d'un grand coup de pied dans le ventre. Au sol, Bond roulait et tirait sur les gardes. Il se leva et frappa de son ventre le front d'un soldat. Caroline fit chuter un garde et frappa Cessna au menton. Elle lui rendit son coup. Les deux femmes montèrent sur le bar et Cessna dégaina sa rapière.
- Un petit duel, ca te va ? A moins que tu n'ai peur...
Pour toute réponse Caroline attrapa une épée acrochée au mur.
Bond se battait férocement contre les cinq gardes. Il se fit jeter au mur par le premier et regarda le serveur-ours s'approcher de lui. N'avait-il donc rien compris, celui la ?!
Le serveur empoigna Bond à la gorge. Ce dernier le frappa d'un grand coup de pied à ce qui semblait être sa poitrine. Le serveur ours roula au sol. Le masque se détacha et Bond vit un homme aux cheveux noirs d'une vingtaine d'années. Il sortit une arme et tira sur Bond qui empoigna l'un des gardes et le plaça devant lui.
Cessna et Caroline se battaient à grands coups d'épées et de rapières. Caroline faillit chuter du bar mais se rattrapa au mur. Cessna se rapprochait d'elle, prête à l'embrocher. Caroline empoigna une bouteille pour parer le coup. Un cadavre de soldat tué par Bond vint s'échouer près du bar, faisant tomber des verres. De sa rapière, Cessna fit une entaille à la cuisse de Caroline. Cette dernière envoya son pied qui évita et fit un salton arrière pour atterir sur l'une des tables.
- Si tu ne veux pas mourir, tu peux toujours fuir. Si tu restes là, je pense que tu as peu de chances de survivre. lui cria Cessna.
- Vous êtes sûre ? dit Caroline en sautant sur la table d'à côté.
- Tout à fait.
Et les deux jeunes femmes recroisèrent le fer dans un cliquetis de métal.
Bond se battait contre l'homme déguisé en serveur. Tous deux n'avaient plus de munitions. Le combat se résumait à poings, pieds, stratégie...
L'homme poussa Bond contre un meuble et lui donna un coup de pied dans l'aine. Bond étouffa un cri, empoigna l'homme et le fit passer par dessus sa tête et glisser sur le meuble. Le faux serveur essuya son entaille à la joue et frappa Bond au bras avec une bouteille. L'agent lui renvoya un direct du gauche puis un coup de tête. L'adversaire lui retourna une prise de judo qui envoya Bond choir au sol.
De son épée, Caroline frapp la hanche de Cessna qui tomba au sol. Couchée, elle combattait encore Caroline. D'un geste brusque, elle se releva, envoya un coup puissant dans l'épée de Caroline et toucha cette dernière au ventre. Caroline souffrait horriblement. Elle sentait qu'elle allait mourir. Elle fendit l'air de son épée et regarda Cessnna, assurée de la mort de son adversaire, qui s'enfuyait par la porte.
L'homme fit de même et traversa la vitrine brisée. Il ne devint bientôt plus qu'une ombre dans le lointain. Bond vit que Caroline était blessée et courut au taxi. Il ouvrit la porte et la tête du chauffeur roula au sol. Il était décapité.
- Cessna... murmura Bond.
Bond prit le volant et conduisit Caroline à l'hôpital. Il devait être 22 heures. Des médecins portèrent Caroline sur un brancard.
Bond enlevait le verre planté dans son bras.
- C'est fou ce que ces jeunes sont violents avec ces pauvres gens... chuchota un médecin à un autre. C'est pas une fille aussi distinguée que Mlle Cessna qui ferait un coup pareil... Ces sales gosses...
Des médecins accouraient vers la salle d'opération. Des gens criaient, des objets tombaient, un vrai brouhaa.
Bond patientait dans la salle d'attente et retirait le verre qui était rentré dans sa peau. Dans la salle d'a côté, sa collègue, l'Agent Caroline Peterson, était griévement blessée au ventre. Une lame de rapière de Chloé Cessna était la cause. Mais il fallait encore le prouver. Bond entendait :
- Compresses !
- Scalpel !
- Branchez le, Martine !
- Bravo Docteur !
- Ca vient !
- Sutures !
- Compresses !
Quelques heures plus tard, il fut autorisé à aller voir Caroline. Bond ouvrit doucemement la porte de la chambre et vit Peterson. Elle était encore inconsciente, allongée sur un lit d'hôpital bleu. Bond attendit longtemps sur le petit tabouret vert clair que Caroline se réveille.
Il gardait espoir. Il attendait maintenant depuis 9 heures. Il regardait juste fixement Caroline pour sauter de joie dès qu'elle fera un mouvement. Des médecins venaient palper le pouls de Caroline. Toujours rien. Bond attendait depuis une journée. Une infirmière venait lui apporter un plateau avec un maigre repas. Mais Bond ne perdait pas espoir.
Deuxième jour. Caroline était toujours paisible, allongée sur le lit, comme la Belle au bois dormant. Peut-être attendait-elle que Bond vienne l'embrasser ? Mais il ne croyait plus aux contes de fées depuis bien longtemps.
Cela faisait maintenant deux jours et 5 heures que Bond attendait sur le tabouret vert clair. Un médecin vint et vérifia le pouls de Caroline.
- Il ne bat plus.



5- LE VOYAGE.


Cher lecteur, vous vous attendez sûrement à un chapitre tragique : Caroline meurt et Bond, déséspéré, veut se venger de Cessna. Je peux vous le dire à vous, pour vous soulager dans ce chapitre : Caroline n'est pas morte. Pas encore.
Bond regarda le corps inanimé et s'en approcha. Le médecin lui cria :
- Attendez, il y a encore une chance !
- J'ai combien de temps ?
- 2 minutes.
- Il va falloir faire vite.
- Nous allons faire un massage cardiaque à Mlle Peterson, vous, faites le bouche à bouche ! Vite !
Bond commenca à faire le bouche à bouche à Caroline. Son pouls ne battait toujours pas.
- Continuez ! hurla le médecin.
- C'est notre seule chance.
Bond redoubla de vitesse, le médecin aussi.
- Plus vite !!!
- Il ne nous reste plus beaucoup de temps !
Plus vite, toujours plus vite ! Le médecin avait peu d'espoir. De la sueur luisante coulait sur le font de Bond. Il avait peu d'espoir.
- Dépêchez vous, Docteur ! Elle va mourir !!! lui lança Bond.
- Je connais mon métier ! Mais je ne vous promet rien ! suffoqua l'homme.
Les deux hommes poursuivaient leur travail.
- C'est terminé. dit le Docteur à Bond.
Ils s'écartèrent du lit.

- Paix à son âme. dit le Dr. Je suis sincérement désolé, Monsieur. Ca devait être une personne formidable.
- En effet, soupira Bond.
Tout d'un coup, le corps de Caroline fut pris de violents spasmes. Sa tête se leva de l'oreiller comme un ressort. Elle suffoqua et vit Bond qui la regardait.
- Nous avons bien cru vous avoir perdu, Mlle. dit le Docteur. Nous aurions fait une grosse perte.
- Une très grosse perte. dit Bond en souriant.
Et Caroline l'embrassa, le regard voilé de larmes.
- Heum... Je vais vous laisser... entre vous. dit le Docteur en refermant la porte.
- Bon débarat ! dit Bond qui l'embrassa encore une fois.


Le lendemain matin, Bond se réveilla aux côtés de Caroline. Il se rappelait de sa mission : savoir si Chloé Cessna a tué Haiji Orm. Il souleva l'oreiller en coton et prit son arme qu'il chargea. Il avait dépensé pas mal de cartouches il y a trois jours, lors du combat contre les gardes russes de Cessna. Il posa ensuite le Walter sur la petite table, avec les gadgets fournis par Q. Caroline grogna et se retourna dans le lit.
Bond ouvrit la penderie et chercha dans les poches de sa veste. Il prit les deux billets pour Shangai et mit un T-Shirt blanc.
Il réveilla doucement Caroline qui ouvrit lentement les yeux.
- Nous partons pour Shangai dans deux heures. lui annonça Bond.
Caroline bailla et lui répondit :
- Excellente idée, il faut aller parler au fils de Orm, Koyaté, je crois.
- Parfait. Je vais payer le séjour, à tout à l'heure. Et faites attention à vous.
Caroline lui sourit, se leva et s'approcha de la pièce voisine. C'était une minuscule salle de bains à la peinture écaillée. Caroline se jeta dans la baignoire que Bond avait remplie d'eau chaude aux huiles essentielles.
- Décidement, ce Bond n'est pas si rustre que ça... dit elle à elle même.
- C'est quelqu'un que je connais ? demanda Bond qui venait de revenir dans la chambre.
Caroline ria et entreprit de se laver.
Bond rassemblait les bagages et appella M :
- Bonjour Mr !
- 007, enfin ! Vous ne donnez pas beaucoup de nouvelles dans votre famille, dites moi !
- Ma famille n'est pas disposée à vous en donner, Mr. Je croyais que vous ne vous souciez pas de moi.
- De vous ? Ca non ! C'est pour la mission que je suis inquiet ! Vous n'avez toujours pas blessé votre collègue ?
- Elle sait se blesser toute seule, merci.
- Je me disais bien que cette mission allait être un désastre... Enfin, qu'avez vous appris ?
- Mes soupçons se renforcent : cette fille a faillit nous tuer au Délice Pyrénéen.
- Oh ! Au Délice Pyrénéen !
- Oui. Je me suis fait passer pour un chimiste et je l'ai quelque peu... insulté !
- Décidemment, vous savez parler aux femmes, 007 !
- Je dois dire que je suis assez expérimenté.
- Bon, récoltez le plus d'infos possibles.
- Merci Mr, aurevoir.
- Bonne chance, 007.
Et Bond raccrocha.
- Finalement, il m'aime bien ce vieux gâteux. songea Bond.
- James, un peu de respect pour votre Patron ! lui repprocha Caroline, vêtue d'un peignoir blanc.
Bond lui lança une robe rouge.
- Mais j'ai déjà une robe ! dit elle en montrant à Bond une robe vert bouteille.
- Il y a robes et... robes. lui répondit Bond en pliant son pantalon.
Caroline terminait de faire sa valise.
- Ca ne tiendra jamais ! dit elle en tentant de fermer la malle.
- 'Tendez. lui dit Bond.
Et il frappa la valise de son poing. La malle se ferma mais un creux se dessinait au milieu.
- Voilà.
- Ah... Merci... dit Caroline, regardant le pitoyable aspect de sa valise.
Ils sortirent de la pièce et croisèrent des infirmières dans les couloirs.
L'une d'elles s'approcha de Bond :
- Excusez moi, suis-je bien coiffée et bien habillée ? Je dois aller voir le patron !
- Mouais, elle est pas mal !
- Comment ?! demanda l'infirmière.
- J'ai vu pire mais maintenant poussez-vous, mon devoir m'appelle.
L'infirmière, indignée, s'écarta du chemin de Bond. Caroline le foudroya du regard.
Et ils s'en allèrent de l'hôpital.
- Taxi !!!
- Pas comme la dernière fois, j'éspère ? demanda Caroline en montant dans la voiture.
Bond sourit et dit au conducteur :
- A l'aéroport.
Puis le chauffeur vit qu'il avait le canon d'un PPK plaqué sur son cou.
- Selon vos désirs, Monsieur ! bégaya le chauffeur doont le front suintait de grosses gouttes de sueur.
Le Taxi roula jusqu'à l'Aéroport de Toulouse Blagnac, belle ville si vous avez l'occasion d'y faire un tour. Vous trouverez à quelques heures de route les Pyrénées et ses charmants paysages. Si vous préfèrez la nature, les oiseaux, les montagnes, les forêts, les poissons et les pistes de ski, il vous est conseillé d' arrêtez de lire ce présent volume et de vous consacrer à un manuel de Biologie. Mais si vous préférez la ville polluée, sans la nature, les oiseaux, les montagnes, la forêt, les poissons et aucune pistes de ski aux alentours, je vous invite à continuer ce chapitre. Vous voilà prévenus.
Une demi-heure plus tard, le taxi s'arrêta devant l'aéroport.
- N'oubliez pas le pourboire ! bégaya le chauffeur.
Pour toute réponse, Bond eut la gentillesse de retirer le canon de son crâne.
Puis ils montèrent dans l'avion en partence pour Shangai.
Ils s'installèrent devant la vitre, à côté d'un chauve au long nez crasseux et regardèrent défiler les nuages, tous en forme de Walter PPK assurait Bond.
Le voyage dura longtemps. Sur l'autre rangée, un homme ou une femme avait le visage caché par le journal, à côté d'une vieille dame qui frappait les retardataires avec sa canne. Encore derrière se trouvait un homme au visage joufflu qui portait un chapeau melon noir. A côté, un grand échalas avait une malette noire qui contenait peut être un objet suspect et qui était chaussé de bottes de cuir jaune criard. Bond appela l'hôtesse de l'air et lui demanda le journal. Bond lut les nouvelles :

ANNONCE ON RECHERCHE LE CHAT DE MME GRAPION :
( Bond sauta ce passage )

LEUSOMBR AUGMENTE SES PRIX !
( Il sauta aussi ce passage inintéressent, bourré de chiffres )

UN CORPS EN BETON :
( Bond ne sauta pas ce passage )

Hier soir, on a retrouvé le cadavre d'un homme dans une bétonneuse. La mort est difficile à dater mais le corps a bien une semaine, explique le LTD Hips à la foule. On a retrouvé des traces de lutte dont une partie d'un échafaudage complétement détruite ! Le gamin du coin, le jeune Lucas Mouras, nous dit " Je n'ai rien fait, j'étais occupé à frapper une vieille dame ". Mme Kellinton, veuve depuis peu, déclare " Je déménage, ce quartier est maudit ".
La suite très prochainement.

Les heures passaient comme les gouttes dans un vase ébréché. C'était le matin et Bond avait passé une mauvaise nuit, calé dans son siège d'avion. L'homme ou la femme au journal était très matinal lui aussi. Il ou elle parti vers la soute. Les autres passagres ronflaient bruyemment, des petites couvertures sur les genoux. Le chauve au long nez était vautré dans son siège.
L'aurore aux doigts de rose souriait aux voyageurs endormis. Ils approchaient de Tokyo.
Bond, légèrement barbouillé, décida de faire un brin de toilette. Il alla vers la soute, ou se trouvaient les toilettes. L'homme au journal mais sans journal fermait la porte de la soute. Il se retourna et fut surpris de voir Bond. Le faux serveur ! Il se rua sur Bond et ouvrit la porte de l'avion. L'air fouettait leurs visages. L'agent de Cessna poussa Bond de l'avion. Il sortit ensuite un portable et dit à l'appareil :
- Mlle Cessna ? J'ai éliminé Bond !
Tout d'un coup, Bond, qui s'était accroché à une aile de l'appareil tira sur l'homme mais manqua son coup.
- Que dites vous, Acnair ? Vous avez tué Bond ? dit une voix de femme dans le portable.
- Je vous rappelle.
Et l'agent s'aggripa à l'aile, un couteau à la main. Bond le fit rouler sur l'aile et manqua de tomber. La vitesse de l'air était écrasante. Acnair le frappa au menton. Bond s'aggripa à l'une des roues du véhicule et tira sur l'aile. Il ne lui restait plus que trois balles. Acnair frappait de sa chaussure la main de Bond pour lui faire lâcher prise. Bond prit de l'hélan en se balançant et s'aggripa à la seconde roue. Acnair envoya son couteau vers Bond. 007 sentit une vague de douleur intense lui traverser l'épaule. L'arme était figée dans son bras. Il contiua tout de même à progresser sous l'avion. Il avait maintenant la trappe de la soute juste au dessus de lui. Bond entendait un " Tic Tac " qui ne lui plaisait guère. Comme celui d'une bombe activée. Il eut une idée et attendit qu'Acnair progresse jusqu'à lui.... Le tueur était à quelques centimètres de lui, un pistolet à la main. Et Bond ouvrit la trappe de la soute et s'accrocha à la troisième roue. Plusieures valises fondirent sur Acnair, sous la trappe, qui lâcha prise. Heureusement, Bond était hors de portée des bagages. Acnair tombit. Bond était satisfait. Il remonta dans la soute et vit que le bandit avait déployé un parachute... Mais il y avait plus urgent à faire que de ruminer sur cette échec : une bombe à désamorcer dans la soute. Il fallait une pince pour couper les câbles. Bond farfouilla dans les divers sacs :
Riz, canne, bombons, porte feuille, crayons, téléphone, globe terrestre, plumes de poulet, verveine, gel douche, microphone, cartes postales, coquillages, laisse, collier, cage de style rococo, MP5 ( qui pouvait donc bien posséder cette arme ? ) pulls, maillots de bains, slips, chaussettes, bouteilles d'eau pain, pantalons, perruque, jupes, souliers vernis, agenda, feuilles de papier, boulon, écrou, cotons tiges, livres, BD, cassettes, télévisions, pince.
Ah voilà ! Une pince ! Bond coupa le fil rouge. Il en restait deux : le vert et le bleu... Lequel fallait-il couper en premier ?! Il ne restait plus que quelques secondes ! Bond suait à grosses gouttes. Il pensa à un moment à sauter avec un parachute... en abandonnant Caroline et les autres passagers. Non, jamais. Bond empoigna la pince et coupa le fil vert. Et 007 explosa............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................



6- LA GRANDE MURAILLE.

Et Bond explosa de joie, bien entendu ! Il venait de sauver un avion tout entier et Caroline. Il prit de l'un des sacs éventrés une bouteille de Cognac dont il but la moitié. Il retourna ensuite avec les passagers. Le dénommé Acnair venait de lui échapper une fois de plus, il avait le souvenir de leur face à face au Délice Pyrénéen, ou Bond et Caroline avaient rencontré Chloé Cessna. Bond s'assit dans son siège. Il songeait à Vesper, aux choses qu'il n'avait pas su élucider. Vesper était morte noyée dans un ascenceur, à Venise. Elle avait sauvé Bond en faisant un marché avec Mr White. Bond n'avait pas su la sauver. Il la revoyait encore, lors de leur première rencontre. Elle avait toujours ce pendentif, offert par son ex petit ami. Peu après, elle l'avait enlevé et c'était devenu de l'histoire ancienne. Il se rappelait du jour ou Bond l'avait emmené se faire enlever cet affreux tatouage du prénom ( Dimitri ) de cet ex petit ami. Il ne l'oublierait jamais.
Caroline se réveilla enfin. De la fenêtre, ils pouvaient voir la Chine, ou ils avaient rendez vous avec Orm Jr, pour tenter d'éclaircir l'affaire. Quelques minutes plus tard, l'avion atterit à l'aéroport. Un vieil homme attendait Bond à côté d'une Aston Martin. Bond vint à sa rencontre.
- Bonjour Q ! Que me vaut le plaisir de vous revoir ?
- Arrêtez les flatteries, 007 ! Bonjour Mlle, dit Q en faisant un baise main à Caroline. Vous êtes bien élégante !
- Merci, Mr ! lui répondit Caroline.
- Arrêtez vos flatteries, Q !
Q bougonna et les fit approcher de la voiture.
- Je vous présente l'Aston Martin ! Bien sûr, elle est équipée de petits gadgets : lance missiles, it-il en désignant le pare choc.
- Les services secrets français n'ont pas la chance d'avoir un si bon armurier ! commenta Caroline.
- Mmmh...Merci ! dit Q en rougissant.
- Montrez-nous la suite, Q !
- Filet. dit Q en montrant les essuies glaces arrière. Activez les essuies glaces et un gigantesque filet viendra s'abattre sur les ennemis qui vous talonnent !
- Que de nouveautés ! commenta Bond.
- Ca n'est pas tout ! Appuyez sur ce bouton et la voiture se rétrécira ! Regardez, l'arrière se replira, le devant aussi, tout comme les côtés ! Mais attention, vous serez serrés, hi hi hi !
- Hé hé hé... se força Bond.
- C'est idéal sur les rails d'un train. Ou sur une petite route, par exemple !
- Intéressant...
- Oui, en effet, Mlle Peterson. Heureux que cela vous plaise ! Major Boothroyd à votre service, chère Madame !
- Q... le rappela 007.
- Oui, heum, revenons au véhicule... Les enjoliveurs sont dotés de vrilles ! Utile pour crever des pneus. Et ça sera tout !
- Merci beaucoup, Q. Ca sera utile, sans aucun doute.
- Plus que vous ne le croyez, 007, plus que vous ne le croyez.
Et Bond et Caroline montèrent dans la voiture.
- Ou habite ce Orm ? demanda Caroline à Bond.
- A Shangai.
La voiture roula. Ils étaient à peu près à une heure du domicile de Orm Jr. On pouvait déjà voir la Grande Muraille se dessiner à l'horizon. La Grande Muraille, cette anecdote vous est peut être inconnue, est visible de l'espace. C'est le seul, l'unique, le premier monument qui peut être vu à quelques milliards de KM de notre belle planète qui se consumme peu à peu grâce à ces personnes qui ont la charmante attention de déverser du pétrole dans les mers, tout détruire, construire des usines, utiliser de mauvais produits, jeter leurs détritus par terre et laisser les vaches flatuler.
Cette histoire vraie étant un peu hors-sujet, je vous propose de continuer dès le paragraphe ci-dessous :
Deux voitures suivaient Bond. Etrange. Caroline empoigna le RAG et photographia l'occupant de la première voiture. Elle pu lire six lettres sur le petit écran :


A, C, N, A, I, R.

- Oh non, pas lui ! ronchonna Bond.
La voiture d'Acnair frappa celle de Bond.
James fit tourner l'Aston Martin sur elle même pour revenir vers la ville. Acnair fit sortir deux mitraillettes du capot de sa voiture et commença à tirer.
Les vitres se brisèrent, le verre dans la voiture de Bond.
007 tourna vers la place du marché. Il fonça dans les stands, les voitures de derrière prenant les bâches en pleine tête. L'une des deux voitures s'écarta des pavés et alla exploser sur un grand bâtiment vert.
- Ce type est comme la poisse, dit Bond à Caroline. Il arrive toujours quand il faut pas !
Une raffale vint détruire le pare brise.
- Exact ! lui répondit Caroline.
Bond fonça sur la fontaine, de façon à ce que Acnair et l'autre voiture ne la voient pas. La fontaine en forme de dauphin approchait de plus en plus. Au dernier moment Bond l'évita. Acnair fit un dérapage mais son collègue dans l'autre voiture n'eut pas cette chance... Un accident est si vite arrivé... Rassurez vous pour la fontaine, elle fut reconstruite.
Il ne restait plus que la voiture de Bond et celle d'Acnair dans la course.
Bond envoya un missile sur Acnair qui évita en plongeant dans une ruelle grâce à une rotation rapide.
- Ouf, on l'a semé. annonça Caroline à Bond.
La voiture d'Acnair surgit en face, en tirant.
- Je ne crois pas ! Demi tour ! hurla Bond.
Caroline passa son bras par la vitre et tira sur la voiture bleutée avec un fusil à pompe.
La balle toucha l'un des rétroviseurs.
- ATTENTION !!! hurla Bond en poussant Caroline de la vitre brisée.
Un éclair prêt à foudroyer quiquoncque se mettrait en travers de son chemin toucha la voiture.
- Mlle Cessna m'a bien équipé, moi aussi ! lança Acnair à Bond.
- On va vérifier !
Et Bond en voya un missile qui traversa la voiture d'Acnair par le pare brise avant et arrière. Il n'y avait plus personne sur le siège conducteur de la voiture d'Acnair.
- Il est mort ? demanda Caroline à Bond.
Pour toute réponse, Acnair surgit en ouvrant la portière avant et tira.
Bond prit la balle dans le bras.
- Poussez-vous, dit Caroline à Bond, vous ne pouvez pas conduire comme ça, je vais prendre le volant !
Bond grogna et laissa conduire Caroline.
A ce moment, deux voitures ennemies surgirent derrière celle d'Acnair. Caroline accéléra vers la grande muraille et appuya sur un bouton au hasard. Un grand filet s'abattit sur la voiture rouge. Des pneus crissèrent et il y eut une explosion. Plus que deux voitures.
Caroline était coincée : une impasse à gauche, une autre à droite et un chemin menant à la muraille en face.
- Permettez. dit Bond en écartant Caroline du volant.
007 fonça vers la grande muraille.
Il roula sur le monument.
- Vous êtes fou ?! hurla Caroline à Bond.
- Surement car sinon je ne pourrais jamais faire ça !!!
Les deux voitures suivaient toujours James. La grande muraille devenait de plus en plus étroite. Bond miniaturisa un peu l'Aston Martin pour continuer. Acnair opta pour foncer bêtement. Mais l'un de ses pneus creva. Pour passer, Bond envoya un missile sur la tourelle de bois qui était en face. Des buches voltigeaient de toutes parts. L'une des voitures doubla Bond, celle d'Acnair resta derrière. En face, il y avait un précipice. Bond eut une idée. Il envoya un grappin géant qui sortait du capot sur la voiture en face, pour la retourner de façon à former un tremplin. Bond se mit droit et fonça sur la voiture retournée.

L'Aston Martin vola dans le airs, propulsée par le tremplin improvisé. La voiture atterit de l'autre côté du gouffre sans égratinures. Acnair, de l'autre côté, freina et aida une collègue à sortir de la voiture retournée.
- Cette fois, on l'a semé. dit Bond en embrassant Caroline langoureusement.

Note de Modération NC : Topic déplacé dans une section plus appropriée.


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MessagePosté: 04 Jan 2009, 17:50 
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Caporal Chef Raider
Caporal Chef Raider
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