|
Chaptre 19.
Kain n'était pas du genre à être calme. Il se pensait investit de la grand mission de ramener l'équilibre, et tout ce qui l'en éloigné l'agacer. En fait beaucoup le pensait obsessionnel. C'était sans doute vrai. Mais il pensait le faire pour le bien du monde.
Ce château d'ailleurs, ressemblait à la forteresse des Séraphéens, les décorations finement gravées, la hauteur des plafonds. Le Sentiment de la Majesté Perdue. Cet endroit devait avoir abrité des gens à la vie glorieuse, mais sans aucun doute révolue, malgré les torches encore allumées, il pouvait voir à la couche de poussière. Même lui qui faisait rarement le ménage la voyait.
Il marchait au hasard au milieu des salles. Le Soleil couchant leur donnant une teinte rouge-orangée apaisante. Kain n'aurait jamais pu décrire l'odeur qu'il ressentait sans faire de mauvaises comparaison. Un mélange de vieux bois, de renfermé et de cendre, c'était le plus proche de ce qu'il aurait pu vous décrire.
Il n'avait vu aucune porte, sur les quelques dizaines de mettre qu'il avait parcourus dans ce couloir. La première qu'il croisa était une petite porte discrète derrière la cheminée. Mais elle était fermé. Il eut beau la frapper du plus fort qu'il put, elle ne bougea pas d'un millimètre.
Il se remit en marche. La décoration était plutôt belle, dans un style fournis en bibelots et tapisseries. Il y avait des multitudes de tables.
Enfin il vit une autre porte. Double. Sans doute, elle, pour les seigneurs. Il courra presque pour la rejoindre, et tourna la poignée. La porte s'ouvrit sans qu'il ne fasse un seul effort.
Elle donnait sur un escalier. Tout était en marbre. Il passa le torse au dessus de la rampe. Il pouvait voir le rez-de-chaussée environ deux étages sous lui. Au dessus, il ne voyait à peine le plafond. Au moins 20 étages...
Mais bon, la sortie se trouvait au plus bas.
Une fois les quatres étages descendus, il dut faire un choix. Trois portes. Exactement les mêmes, doubles, en bois vernis...
Il prit celle à sa gauche. Elle donnait sur un cloitre. Les plantes, sans doute plus entretenues depuis des années, étaient touffues et dépassées en l'intérieur des allées. Le ciel perdait sa couleur rouge, tombant dans le bleu. Kain pouvait à peine distingué les formes du château à certains endroit. Mais il pouvait voir qu'il était grand. Très Grand. Plus qu'il n'avait pu le voir à travers les vitres. Mais ce qui le choqua le plus, était cette corde. Elle semblait tendre à l'infini dans le ciel. Et au sol, elle se finissait en nœud coulant, juste au dessus d'une petite chaise paillée, au centre de la petite cour.
Kain préféra s'en tenir éloigné. Il marcha autour du cloitre. Il y avait deux portes en plus de celles par laquelle il était entré. L'une était fermée. L'autre s'ouvrit encore comme un charme.
Cette partie du château était encore plus crasseuse que celle dans laquelle il était passé. La poussière donnait à toute cette pièce une teinte grisée, et les torches semblait avoir plus de mal à rester allumées.
Il s'avança. Le silence de ce château était de plus en plus pesant. Il était sûr et certain d'être seul ici. Mais comment les torches avaient pu rester allumées si il n'y avait personne ?
Il passa par une petite porte dissimulée à coté d'une armoire. Elle donnait sur un couloir, avec une cheminée. Comme celui qu'il avait prit en arrivant. Sauf que bien plus sombre et sale. A travers les fenêtre on pouvait voir que la nuit prenait place, enfonçant le paysage dans l'obscurité.
Il prit à sa droite. Le moblier était plus usé aussi, le bois plus terne, les tapisseries cachées par la poucière et déchirées à certains endroits.
Il passa par une autre porte. Elle donnait sur une très grande salle, avec au centre, une grande table. Contrairement au reste des pièces, tout était en désordre. Le couvert qui devait avoir été minicieusement placé, était renversé un peu partout, les nappes était froissées...
Il marcha dans les debris de ce qui vaait été une vaiselle en porcelaine de chine. Les morceaux hurlaient sous ces pieds. Il s'en voulu presque de les détruire encore plus.
De l'autre coté de la Salle, il y avait une autre porte. Déjà ouverte. Elle donnait sur un petit salon, qui lui était en ordre. Seule une torche n'était pas allumée.
Kain ne s'attarda pas, quelque chose le dérangeait dans ces canapés aux coussins trop vieux.
La porte suivante le ramena dans le couloir. Mais quelque chose avait encore changé, quelques torches s'étaient éteintes, et les meubles semblaient plus sales, des morceaux de gravas étaient tombés du mur.
Kain passa alors par une porte en face de lui.
Il tomba à nouveau sur un escalier, au quatrième étage.
Pourtant, il n'avait pas remonté d'escalier depuis la petite cour. Et il était sûr que c'était le même escalier que celui par lequel il était passé. Sauf que le beaux marbe était félé à certaines endroit, et qu'il ne luissait plus. Des petites pierres se trouvaient un peu partout.
Cette fois-ci, il monta. Cinq ou Six étages, mais cela importe peu.
Il ouvrit la porte de l'étage avec calme, il n'en était pas encore à paniquer. Même si il commençait à comprendre que quelque chose n'allait pas.
_________________
If you could rewrite our life any way that you please,
Would you tear out the pages of our memories?
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
Membres
le coup de la poussiere. vivement la suite
Comment peux-tu faire cela à tes personnages, Aurélien?
....... par contre faut de avoir de bonnes enceintes pour avoir un bon son là ....)