Ouai ... car personne n'a pas pensé qu'il pourrait y avoir ... un épilogue !
Bonne lecture ! Les bonus sont presque finit ! J'en mettrais 1 par jour !
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Epilogue – Fin de toutes choses ou nouveau départ ? 1/2
Jack se retourna. Il s’éloigna petit à petit du corps inerte de Lara. Il regarda son poignard, couvert de sang. Il regarda à sa droite, et envoya d’un geste sec l’arme en direction du capteur de rêves. La magie du capteur s’atténua, et il retomba sur le dessus de la tombe. Malgré le sang-froid qu’il faisait toujours preuve dans les moments difficiles, il ne pu s’empêcher de retomber à genoux, en inclinant la tête. Il sentit une vague de froid l’entourer. Les aigles de pierre autours cassèrent d’un coup de bec les liens qui les retenaient grâce au pouvoir de la pierre. Ils se redressèrent, puis se figèrent d’un coup. Jack releva la tête et vit alors au bord du gouffre, dans l’ouverture face à lui, un aigle se poser majestueusement. L’aigle inclina son col, puis quelque chose de sombre tourna autours, une ombre, pareille à celle de l’entité inconnue que Lara avait du combattre, celle qui était lié à Amanda. Cette ombre, d’où semblait émerger des sortes de bras, entourèrent une silhouette. Grande et fine. Tout se dissipa. Jack la reconnu.
- Est-ce vrai ?
Il leva les yeux pour fixer Netse du regard.
- Mes parents …
La silhouette était celle d’une femme. Une jeune femme, vêtue d’une robe noire, qui semblait reproduire les formes de l’ombre qui l’avait enveloppée, au visage pâle, avec des yeux bleu claire, un bleu presque fantomatique. Les traits inexpressifs de cette femme, étaient exactement ceux de Lara. Seuls ses cheveux noirs, recouvrant la moitié du visage, semblaient différents. Il avait l’habitude. Lorsqu’elle recevait de nouvelle âmes dans l’au-delà, elle pouvait prendre la forme de l’une d’elles. Jack se sentit mal à l’aise. Elle le fixa encore, de ses yeux bleu pâle.
- Qu’est-ce qu’il y a … Mon apparence te trouble ?
- Répondez-moi. Avait-elle raison ?
- Tu n’as pas à me donner d’ordres. Tu n’es qu’un humain parmi tant d’autres.
- Avait-elle raison ?
- Ce manuscrit était le seul moyen d’accéder au sablier. C’était le plan.
- Vous avez tués mes parents ?
- Tu ne comprends rien ? J’étais obligée. Les êtres humains, ne comprennent rien. Ils se laissent envahir par leurs sentiments.
Jack sentit la haine l’envahir. Il baissa la tête. Netse continua, de sa voix calme, presque enivrante.
- Prend le capteur. Mets-y la dernière pierre.
- Non.
Netse soupira, puis sourit. Elle releva le bras droit qu'elle pointa vers Jack. Il releva subitement la tête. Le sang ralentissait dans ses veines. Il se plia en deux alors que la douleur s’intensifiait. Netse lâcha l’emprise. Elle porta sa main à son coup, puis arracha son pendentif. Elle le lança aux pieds de Jack.
- Ne m’obliges pas à user de mes forces. Prend le pendentif. Réuni toutes les pierres sur le capteur. Place le pendentif au centre. Il suffit de le poser contre.
- Pourquoi ce pendentif ?
- C’est la clé. Elle permet de désactiver les pouvoirs du capteur pour toujours … du moins si les pierres ne sont pas retrouvées. Cette clé … il m’a fallut la régénérer tout le temps. Sinon elle ne pouvait plus fonctionner.
Jack se releva peu à peu. Il se retourna, et alla prendre le capteur. Il sortit la pierre de sa poche et l’inséra dans la 4ème encoche. Une force lia le tout et le capteur se redressa, tout en flottant dans les airs. C’est pour cela que Netse ne pouvait pas aller chercher elle-même les pierres et le capteur. Elle devait déjà utiliser ses pouvoirs pour maintenir la force du pouvoir la clé. Et la marque qu’elle portait, celle qu’elle avait gravé sur son bras et le même symbole gravé sur le poignet de Jack, empêchait tous les serviteurs de Netse de s’approcher des pierres. La magie puissante des pierres et du capteur était utilisée pour faire reculer Netse, dans le temple grec par exemple. Jack s’arrêta. Il saisit le capteur dans les mains. Le pendentif traînait toujours par terre. Il se retourna face au regard troublant de Netse. Il la regarda longuement, puis son regard se fixa sur le bandeau qu’elle portait sur le front. Comme une sorte de couronne. Il y vit un symbole gravé au centre. Le symbole du dieu Chronos.
Il s’avança vers elle, tout en tenant le capteur dans sa main. Il se baissa pour ramasser le pendentif et continua d’avancer. Netse recula d’un pas.
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je fais ce que j’aurais du faire dès le début.
Elle recula encore.
- Arrête. Tu ne te rends pas compte de ce que tu fais.
D’un geste vif, Jack lança le capteur de rêves vers Netse, et il s’arrêta brusquement à mi-chemin. Des 4 pierres, un rayon de couleur différent illumina la salle. Netse fléchit, et s’écroula au sol. Des cris stridents des aigles de pierres retentirent, et la salle entière commença à trembler. Elle releva sa tête, sentant qu’elle était entrain de perdre beaucoup de force.
- Tu le regretteras, très vite. Je retourne d’où je viens … là où sont tes parents … Je reviendrais ne t’inquiètes pas, je te le promet.
Elle sourit, puis une tempête se forma autours d’elle. Cette ombre fut attirée brusquement par le capteur brusquement. Les fils blancs qui formaient la toile au centre du capteur devinrent sombres. La substance obscure qui recouvrait la toile descendit par le bas, vers les plumes blanches, qui virèrent au noir au bout des pointes. Le capteur relâcha toute pression, et retomba au sol. Jack agrippa violemment son poignet. Il souleva sa manche et regarda là où la marque de Netse était gravée. La blessure lui brûlait le bras. Dans les entailles du dessin, un liquide semblait sortir, du sang. Mais le sang, était noir. Et il coulait des entailles, et sur tout le long de son bras.
- Qu’est-ce que tu m’as fait Netse.
Il toucha le coin de sa bouche. Du sang. Noir. Il s’écroula au sol, mais essaya d’avancer en rampant. Il réussit à saisir e bandeau qui jonchait le sol. Sûrement la clé. Il le serra contre sa blessure en se mettant à genoux. Il récita quelques mots, semblables à ceux qui apparaissaient dans les rêves de Lara. Puis il s’évanoui. Une lumière aveuglante envahie la salle. Tout s’arrêta, même le temps.
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